HOCKEY. Deux mois plus tard, les Voltigeurs s’apprêtent enfin à renouer avec l’action. Les protégés de Steve Hartley sont pleinement conscients du privilège qui leur est accordé : celui de pratiquer leur sport dans un contexte pandémique.
Ayant complété leur quarantaine, les joueurs en provenance des provinces maritimes et de l’Ontario ont recommencé à s’entraîner avec leurs coéquipiers québécois des Voltigeurs en début de semaine. La formation drummondvilloise se prépare à accueillir un événement de type bulle au Centre Marcel-Dionne, de vendredi à dimanche.
«C’est le fun de revoir ces gars-là sur la patinoire, a lancé Steve Hartley. Ils ne l’ont pas eu facile cette saison. Ils ont fait près de 60 jours de quarantaine dans les derniers mois. Depuis qu’on avait recommencé à s’entraîner, il nous manquait quelque chose. Maintenant que tout le monde est revenu, on a hâte à vendredi.»
«Quand on regarde ce qui passe un peu partout sur la planète, on doit se considérer chanceux de faire ce qu’on aime en ce moment, a poursuivi l’entraîneur-chef des Voltigeurs. Malgré toutes les contraintes, on peut continuer de s’entraîner chaque jour et on va recommencer à jouer des matchs. Pendant ce temps, la Ligue de l’Ontario et le midget AAA n’ont pas la même chance.»
Le personnel d’entraîneurs des Voltigeurs a abordé les dernières semaines comme un camp d’entraînement, version 2.0.
«Les pauses des derniers mois nous ont permis de travailler beaucoup sur les habiletés individuelles des joueurs. On a joué moins de matchs, mais on a eu plus de temps pour travailler sur cette facette importante pour nos jeunes. On demeure une ligue de développement», a souligné Hartley, qui convient néanmoins que les matchs demeurent la meilleure façon de mettre en pratique tous ces apprentissages.
Direction l’hôtel
Mardi, les joueurs et les membres du personnel des Voltigeurs ont subi un test de dépistage à la COVID-19. Une fois que les résultats seront connus, l’équipe obtiendra le feu vert pour se diriger vers l’hôtel où elle passera la fin de semaine dans un environnement protégé. D’autres tests sont prévus samedi.
«La bulle de Québec a été une expérience plaisante. Les gars sont toujours ensemble, ce qui favorise l’esprit de groupe. On doit être conscient de la chance qu’on a de pouvoir se rassembler ensemble à l’hôtel et à l’aréna, alors que ce n’est pas permis dans la société en ce moment», a souligné Hartley.
Malgré l’avantage de la patinoire, le club hôte de l’événement fera face à deux défis de taille. Après avoir affronté les puissants Foreurs de Val-d’Or, vendredi soir, les Rouges se frotteront aux talentueux Olympiques de Gatineau, dimanche.
«On se prépare et on va être prêts. Peu importe contre qui on joue, on va mettre le focus sur notre équipe, a affirmé Hartley. On veut retrouver notre identité, celle qu’on avait rétablie vers la fin de la dernière bulle. On veut continuer de se développer et bâtir un certain momentum.»
Petite frayeur à l’approche de la bulle drummondvilloise : en raison d’un bris de compresseur, la patinoire du Centre Marcel-Dionne est devenue impraticable plus tôt cette semaine. Le problème est maintenant réglé.
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