HOCKEY. À sa première saison à la barre des Olympiques, Louis Robitaille se sent comme un poisson dans l’eau. Celui qui a fait ses débuts dans le métier derrière le banc des Voltigeurs n’a pas mis de temps à apposer son empreinte sur l’organisation gatinoise.
Cumulant les fonctions de directeur général et entraîneur-chef pour la première fois de sa carrière, Robitaille mise sur l’une des formations les plus talentueuses à travers la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Ne souffrant d’aucun complexe, les jeunes Olympiques sont parvenus à décrocher six victoires en dix sorties (6-4-0-0).
«Le futur s’annonce brillant pour notre équipe, a lancé Robitaille en entrevue téléphonique. Nos quatre joueurs de 16 ans nous donnent déjà des minutes de qualité. Nos joueurs de 17 ans occupent aussi une place importante. Pour nous, ce n’est pas une question d’âge, mais plutôt de désir et de talent. C’est ce qui nous a permis de surprendre des équipes aguerries.»
Au cours des dernières semaines, Robitaille et les Olympiques ont été actifs sur le marché des transactions, mettant notamment le grappin sur Isaac Belliveau dans un échange avec l’Océanic. Le défenseur de 18 ans fera ses débuts dans son nouvel uniforme dans la bulle de Drummondville.
«Belliveau nous amène de l’expérience, a laissé entendre Robitaille. Il arrive de la bonne école. À Rimouski, il a connu du succès et il a eu de bons modèles devant lui. On apprécie son sens du hockey, sa mobilité et sa façon de relancer le jeu rapidement. Il joue avec engagement des deux côtés de la patinoire.»
Chez les Olympiques, Louis Robitaille est appuyé dans ses tâches par Martin Raymond, qui occupe un poste d’adjoint au directeur général. Les deux hommes de hockey ont noué une solide relation depuis leur passage derrière le banc des Voltigeurs.
«Martin, c’est la première personne que j’ai contactée quand j’ai obtenu mon poste. C’est un allié qui m’épaule dans tout. Je partage tout avec lui, que ça concerne le coaching ou la composition de notre formation. Il a un côté pédagogue et il a touché à tout dans le hockey. C’est un privilège de travailler avec lui», a affirmé Robitaille.
Un retour dans la fébrilité
De retour à l’entraînement après la longue pause forcée par la pandémie, les Olympiques se préparent à intégrer la bulle du Centre Marcel-Dionne, où ils affronteront les Foreurs de Val-d’Or (10-1-2-2) samedi, puis les Voltigeurs (5-4-1-0) dimanche.
«On aborde ça comme un camp d’entraînement 2.0. La pause a été plus longue que d’habitude, alors on doit maintenant revenir à la base. On se concentre sur notre identité et sur notre manière de nous comporter», a expliqué Robitaille.
«On veut être un club résilient et difficile à jouer contre. Pour ça, on doit faire preuve d’engagement sans la rondelle et avoir le désir de compétitionner avec la rondelle. On est une jeune équipe, mais on veut utiliser notre talent et notre vitesse sur les 200 pieds de la patinoire.»
Selon Robitaille, la fébrilité est bien palpable parmi ses joueurs à l’approche de ce retour au jeu. «On sent déjà beaucoup d’excitation. Ce ne sera pas une bulle facile. Les Foreurs sont une équipe à maturité qui vise les grands honneurs cette année. Ils sont redoutables, même s’il va leur manquer quelques éléments à Drummondville», a lancé l’instructeur de 38 ans.
«Quant aux Voltigeurs, c’est une équipe très bien dirigée et toujours difficile à affronter, a-t-il ajouté. Ils ont l’avantage de bien connaître leur petite patinoire. On fera donc face à deux gros tests, mais on s’en va là avec l’intention de bâtir notre confiance en vue des prochaines séries éliminatoires.»
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