COVID-19. En plus du nombre d’effectifs policiers qui sera augmenté durant le couvre-feu qui débute ce samedi, Drummondville déploiera une escouade COVID-19 pour sillonner le territoire.
«Des intervenants patrouilleront les endroits les plus fréquentés et problématiques de notre milieu, et ce, dès samedi pour la durée du nouveau décret gouvernemental», a annoncé le maire de Drummondville, Alain Carrier, en conférence de presse vendredi.
L’escouade, formée d’employés municipaux et de membres du Service d’intervention d’urgence civil du Québec, sera présente dans différents lieux publics pour faire de la sensibilisation et assurer le respect des consignes sanitaires. «On travaille en étroite collaboration avec la Sûreté du Québec pour s’informer des endroits les plus propices pour des lieux de rassemblements, comme la promenade Rivia, le parc des Voltigeurs, le Boisé-de-la-Marconi, les patinoires, etc.», indique Yves Beaurivage, le coordonnateur de l’Organisation municipale de sécurité civile de Drummondville.
«On va s’assurer avec ces patrouilles de faire de la sensibilisation aux gens. Advenant le cas où ça ne fonctionnerait pas et que les gens ne respecteraient pas les règles sanitaires, la SQ sera mise en collaboration», ajoute-t-il.
La Ville avait aussi mis en place une telle initiative lors de la première vague. «Ç’a très bien été au printemps dernier. Au lieu de fermer certains sentiers ou promenades, avec la sensibilisation, on a réussi à les tenir ouverts. Je pense que c’est bien pour la santé mentale des gens d’aller prendre l’air un peu et de se promener», mentionne M. Beaurivage.
Le maire de Drummondville demande la collaboration des citoyens pour respecter les nouvelles mesures sanitaires annoncées cette semaine par le gouvernement Legault. «La situation est plus que préoccupante dans notre MRC et particulièrement à Drummondville. L’heure est grave. Je ne veux pas être alarmiste, mais il nous faut absolument tous ensemble se ressaisir, se reprendre en main et adapter nos comportements», indique-t-il.
«L’hôpital Sainte-Croix est à capacité maximale, et ce depuis quelques jours. Les malades sont redirigés vers d’autres établissements. Nos médecins et notre personnel infirmier, en plus d’être à bout de souffle, sont contaminés en voulant soigner les gens atteints. Arrangeons-nous pour ne pas leur compliquer encore plus le travail et respectons les consignes sanitaires.»
La Ville mettra de l’avant une campagne de sensibilisation pour encourager les citoyens à respecter les différentes directives sanitaires. Des messages téléphoniques sont notamment prévus.
Rappelons qu’à compter de samedi, il sera interdit de se déplacer hors de son lieu de résidence entre 20 heures et 5 heures, sauf dans le cas d’exceptions. Le couvre-feu sera en vigueur pendant quatre semaines, soit jusqu’au 8 février.
Les contrevenants s’exposent à des amendes de 1 000 $ à 6 000 $ s’ils ne sont pas en mesure de justifier la raison de leur déplacement. Les jeunes de 14 ans et plus sont passibles de recevoir une amende de 500 $.