HOCKEY. Pour une deuxième année consécutive, Dawson Mercer a représenté le Canada avec brio au championnat mondial de hockey junior. Suivant ses traces chez les Voltigeurs de Drummondville, Riley Mercer s’est dit «fier et inspiré» par les prouesses de son frère aîné.
Un an après avoir aidé l’équipe canadienne à remporter la médaille d’or en République tchèque, Dawson Mercer a vécu l’amertume d’une défaite en finale face aux Américains. Employé dans un rôle de soutien, l’attaquant vedette des Saguenéens de Chicoutimi s’est attiré des éloges avec son style de jeu efficace et sa ténacité en échec avant.
Spectateur attentif du tournoi, Riley Mercer estime que son frangin a démontré toute l’étendue de son savoir-faire pendant son passage à Edmonton. «Je me sens super fier de mon frère et de ce qu’il a fait pendant le tournoi. Il a très bien représenté son pays. Il a joué son rôle à la perfection. Je ne pense pas qu’il pouvait en faire plus, avec le rôle qu’on lui a donné. On lui a fait confiance sur le plan défensif. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour aider l’équipe», a affirmé le jeune gardien des Voltigeurs, qui amorce son confinement à Drummondville après avoir passé le temps des Fêtes au domicile familial de Bay Roberts, à Terre-Neuve.
Utilisé au sein du quatrième trio ainsi qu’en infériorité numérique, Dawson Mercer a terminé la compétition avec une récolte de six points (2-4) ainsi qu’un différentiel de +7 en sept parties. L’espoir des Devils du New Jersey s’est hissé parmi les 20 meilleurs pointeurs du tournoi et au huitième rang parmi ses coéquipiers.
«Dawson est un joueur tellement complet. N’importe quel coach peut l’employer dans n’importe quelle situation. Je pense qu’il l’a démontré de belle façon pendant ce tournoi. Les coachs lui faisaient confiance défensivement, mais je pense que le plus gros de leur attaque venait de leur défense. Chaque fois que son trio se retrouvait sur la glace, il était dans la zone adverse. Ils créaient des opportunités de marquer tout en réduisant leurs adversaires au silence», a fait observer Riley Mercer.
Une influence au-delà de la patinoire
L’influence du vétéran de 19 ans s’est également fait sentir à l’extérieur de la patinoire, que ce soit dans le vestiaire de l’équipe canadienne ou pendant les longues journées de confinement à l’hôtel.
«Tu ne peux pas avoir une meilleure personne que Dawson dans l’entourage de ton équipe. C’est un gars tellement accueillant. Peu importe qui est dans les parages, il va vite devenir son meilleur ami. Je ne pense pas avoir déjà parlé à quelqu’un qui n’apprécie pas être en compagnie de Dawson. Cette façon qu’il a d’inclure tout le monde, c’est sans contredit sa plus grande qualité», s’est dit d’avis le jeune athlète anglophone.
Riley Mercer ne s’en cache pas : son grand frère représente une véritable inspiration pour lui. Invité à participer au dernier camp virtuel pour les gardiens du programme d’excellence de Hockey Canada, le jeune homme de 16 ans rêve de représenter son pays sur la scène internationale.
«Grandir avec Dawson et voir sa carrière au hockey m’a définitivement inspiré à devenir meilleur. Il m’a toujours poussé vers le haut. Je suis un gars compétitif. Si quelqu’un se retrouve en avant de moi, je vais toujours pousser pour essayer d’être meilleur. Alors entre nous deux, c’est toujours une bataille dans le gymnase. Nous avons toujours compétitionné entre nous. Il m’a vraiment aidé à m’améliorer», a exprimé Riley.
Si Dawson a défié son frère sur la patinoire familiale en décochant des milliers de tirs vers lui, c’est surtout à l’extérieur de celle-ci que son influence s’est fait sentir. «Il m’a appris beaucoup de choses, par exemple que l’éthique de travail est très importante pour percer au hockey. C’est aussi lui qui m’a montré comment amener une présence positive dans le vestiaire.»
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