Limiter les impacts de la pandémie sur les enfants

Limiter les impacts de la pandémie sur les enfants
Les parents jouent un rôle crucial auprès de leurs enfants, mais ils ne sont pas seuls. Toute la communauté a un rôle à jouer dans leur épanouissement. (Photo : Unsplash)

Même si la situation des 15 000 tout-petits de la Mauricie et du Centre-du-Québec est «généralement bonne», il est important d’être attentif à leurs comportements en raison du contexte actuel qui peut apporter son lot de bouleversements. La Santé publique de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec rappelle de ne pas hésiter à «demander de l’aide au besoin».

Dans le cadre de la 5e édition de la Grande semaine des tout-petits qui a lieu jusqu’au 21 novembre, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) se joint au mouvement collectif pour offrir une voix à l’ensemble des tout-petits du Québec.

Les bouleversements associés à la pandémie, comme les mesures de confinement et la conciliation famille-télétravail, ajoutent des obstacles dans le quotidien des familles. Les parents jouent un rôle crucial auprès de leurs enfants, mais ils ne sont pas seuls. Toute la communauté a un rôle à jouer dans leur épanouissement.

«Les équipes de la santé publique sont conscientes que les mesures mises en place pour limiter la propagation du coronavirus demandent beaucoup d’adaptation. J’encourage les gens à faire preuve de solidarité et de bienveillance, particulièrement envers les plus vulnérables de notre population. Parmi eux, les tout-petits sont sensibles aux comportements des adultes et ont tendance à absorber notre stress. En prenant soin de nous, en nous permettant de demander de l’aide au besoin et en étant créatifs dans l’adaptation de notre routine, nous réduisons les impacts de la pandémie sur les tout-petits», fait valoir Dre Marie Josée Godi, directrice de la santé publique en Mauricie-et-au Centre-du-Québec.

En 2017, les résultats de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) démontraient qu’environ un enfant sur quatre (un sur trois en milieu défavorisé) présentait une vulnérabilité dans au moins un domaine de son développement à la maternelle. De plus, 12,7 % des enfants de la Mauricie présentaient une vulnérabilité dans le domaine du développement cognitif et langagier alors qu’au Centre-du-Québec, c’était 11,8 % (11,1% au Québec).

Des services adaptés au contexte

De nombreux services pour les tout-petits ont dû être adaptés au contexte de la pandémie. Parmi ceux-ci, plusieurs équipes du CIUSSS MCQ travaillent quotidiennement auprès des enfants et leur famille.

«Les services qui leur sont offerts sont essentiels et ont été adaptés au contexte de la situation actuelle. Cette offre s’actualise en collaboration avec de nombreux partenaires, dont les organismes communautaires, les centres de pédiatrie sociale, les centres de la petite enfance et le réseau scolaire» indique Nathalie Garon, directrice du Programme jeunesse-famille.

Soutenir la petite enfance

La Grande semaine des tout-petits est l’occasion de communiquer et de susciter le dialogue autour du développement des tout-petits, de mettre en lumière des initiatives locales et régionales qui soutiennent la petite enfance et de mobiliser l’ensemble de la société. Plusieurs activités et événements se déroulent partout au Québec, tout au long de la semaine. (CGM)

Pour en apprendre davantage sur la programmation, visitez le http://grandesemaine.com/

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