FAITS DIVERS. Jean-Luc Ferland, accusé de meurtre au second degré de sa mère, subira une évaluation psychologique à l’institut Philippe-Pinel de Montréal.
L’avocate de la défense, Me Isabelle Castonguay, a présenté la requête, lors d’une brève comparution en visioconférence au palais de justice de Drummondville, vendredi après-midi. Le tribunal a accueilli la demande qui vise à évaluer la responsabilité criminelle de l’accusé.
«Quand cette évaluation va être terminée, le détenu sera ramené à la prison de Sorel», a prononcé la juge Marie-Josée Ménard.
D’ailleurs, la défense a souligné que de nouveaux éléments de preuve se sont ajoutés au dossier. «On est toujours au stade de la communication de la preuve. J’ai discuté avec Me Kevin Maillot [le procureur de la Couronne]. Il m’a remis de la divulgation de preuve supplémentaire. Ce n’est pas toujours complet.»
Les procédures se poursuivront le 11 décembre. Si l’évaluation psychologique n’est pas terminée, il y a une possibilité de prolongation.
Rappelons que l’accusé fait face à un chef d’accusation, soit le meurtre au deuxième degré de sa mère, Suzanne Desjardins. La femme a été retrouvée sans vie à son domicile sur la rue Pinard à Drummondville, en juillet dernier.
Jean-Luc Ferland possède des antécédents judiciaires. En 2015, il a été reconnu non criminellement responsable en lien avec des événements de possession d’arme et de méfaits.