Des codes QR pour s’autopromouvoir, malgré la réglementation

Photo de Marilyne Demers
Par Marilyne Demers
Des codes QR pour s’autopromouvoir, malgré la réglementation
Marc-Olivier Roy et David Massé, copropriétaires de Clôtures 10 Visions, tiennent leur nouvelle balise (à gauche) et l'ancienne (à droite). (Photo : Ghyslain Bergeron)

AFFICHAGE. La Ville de Drummondville interdisant aux entreprises d’identifier leur nom et leur numéro de téléphone sur leurs balises de déneigement, une compagnie a trouvé une façon de passer outre la réglementation.

Clôtures 10 Visions a eu l’idée d’ajouter sur ses bannières des codes QR, ces petits carrés noirs pixélisés qui, une fois photographiés à l’aide d’un téléphone intelligent, donne accès aux informations de l’entreprise.

«C’est mon associé David Massé qui a eu cette idée quand il est allé au restaurant. Il m’en a parlé et j’ai trouvé que l’idée était bonne», raconte Marc-Olivier Roy, copropriétaire de Clôtures 10 Visions.

(Photo Ghyslain Bergeron)

Quelque 150 balises de déneigement ont été installées le week-end dernier dans le secteur Saint-Nicéphore. «Il y a déjà des personnes qui nous ont contactés après avoir utilisé les codes QR», indique M. Roy, qui trouve ainsi plus facile de repérer les entrées de leurs clients.

L’an dernier, les copropriétaires de l’entreprise déploraient «le manque d’ouverture de la Ville», après que celle-ci leur ait demandé de retirer leurs bannières en plexiglass sur lesquelles on pouvait lire le nom et le numéro de téléphone de l’entreprise.

Cet automne, la Ville de Drummondville a adopté un projet de règlement visant à encadrer les balises de déneigement sur son territoire. Les nouvelles normes stipulent qu’une lettre identifiant l’entreprise ou le mot «déneigement» sont autorisés sur les repères servant de guide lors du déneigement.

«L’hiver passé, on s’est fait mettre des bâtons dans les roues. Cette année, je ne vois pas comment la Ville pourrait venir nous taper sur les doigts. Rien ne l’interdit dans la réglementation. On a beau être dans la zone grise, il n’y a aucune identification sur nos bannières», soutient Marc-Olivier Roy.

Au moment d’adopter le projet de règlement, la Ville de Drummondville disait vouloir «garder une certaine uniformité» et éviter les «panneaux d’autopromotion».

Partager cet article