AFFAIRES. Le commerce d’électronique Stéréo Plus du boulevard René-Lévesque à Drummondville vient d’être vendu. Après 31 ans à la tête de l’entreprise, Marc Labossière a décidé de passer le flambeau, tout en assurant une transition vers le nouvel acquéreur, Richard Archambault et ses associés.
Marc Labossière avait établi son commerce en 1989 à l’intérieur des Promenades Drummondville lors de son ouverture. C’est en 1995 qu’il a fait construire le Stéréo Plus qui se trouve aujourd’hui en face du centre commercial.
«Quand je vois les autres commerces du genre qui sont tous tombés les uns après les autres, je suis tellement fier d’être encore «vivant». C’est un domaine très difficile», a avoué l’homme d’affaires à L’Express.
Au cours des 10 dernières années, M. Labossière a fait sa place dans le domaine de la construction, ce qui l’a amené à faire un choix.
«Mes projets prennent de l’ampleur, alors quand Richard (Archambault) m’a approché pour m’acheter, j’ai pris la décision de passer le flambeau. Il y a trois ans, j’ai fait l’acquisition de la chaîne pour la transformer en coopérative. C’est très avantageux. Je travaille présentement sur un projet en Estrie estimé à 60 M$, alors je crois que c’était la bonne décision. De plus, j’ai acquis des terrains à Drummondville et je vais construire des immeubles dans le secteur de l’école Aux Quatre-Vents. Mais je vais rester près de la clientèle de Stéréo Plus. Encore aujourd’hui, j’ai répondu à des clients!», a ajouté celui qui a encore une place d’affaires dans les murs du bâtiment du boulevard René-Lévesque.
De son côté, Richard Archambault était déjà implanté dans le domaine de l’électronique avec des succursales Centre Hi-Fi, dont celle de Drummondville.
«Nous sommes un groupe de trois partenaires avec une vingtaine d’années d’expérience qui possédons six concessions à Saint-Jean-sur-Richelieu, Sherbrooke, Victoriaville, Chicoutimi et deux à Drummondville. Nous avons transformé le Centre-Hi-Fi du centre d’achats en Stéréo Plus», a expliqué M. Archambault.
Stéréo Plus, une entreprise 100 % québécoise, pourrait agrandir ses horizons dans le futur. «Les commerces comme les nôtres sont maintenant de tous les contenus. Le son a besoin de l’image, l’image a besoin de la technologie et la technologie offre un son inégalé! Alors il y aura toujours de la place pour l’innovation. On va terminer 2020 et ensuite on verra», a ajouté le nouveau propriétaire en précisant que le chiffre d’affaires de l’entreprise atteint les 18 M$ annuellement et que deux succursales du Centre du rasoir (Drummondville et Victoriaville) font partie de l’entreprise québécoise.