DERNIÈRE HEURE. Malgré les représentations de la Ville de Drummondville, la volonté des citoyens et l’attente d’un jugement devant la Cour supérieure, le gouvernement du Québec vient d’autoriser, par décret, la poursuite de l’exploitation du lieu d’enfouissement technique (LET) de Saint-Nicéphore.
Cette décision a été prise au terme d’une analyse environnementale, dont les détails n’ont pas été communiqués jusqu’à présent.
L’autorisation vaut pour une période de dix ans, alors que le promoteur souhaitait obtenir une autorisation pour 23 ans.
«Il s’avère, en effet, difficile d’évaluer les besoins d’enfouissement à long terme, compte tenu des incitatifs à la réduction qui seront mis en œuvre dans les prochaines années, notamment la réforme de la collecte sélective et le déploiement de la collecte des matières organiques sur tout le territoire», précise-t-on dans un communiqué de presse.
Aux yeux du gouvernement, la poursuite de l’exploitation du site par l’entreprise Waste Management est «essentielle pour répondre aux besoins actuels d’élimination de matières résiduelles». Le site de Saint-Nicéphore représente la seule option à court et moyen terme pour répondre à une partie importante des besoins des Québécois.
Au terme de cette période de 10 ans, la poursuite de l’exploitation du LET sera considérée comme étant un nouveau projet et devra être soumise à la Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, laquelle inclut la participation du Bureau d’audiences publiques pour l’environnement (BAPE).
En réaction à cette décision, un point de presse aura lieu cet après-midi à 14 h 15 en présence d’André Lamontagne, ministre responsable du Centre-du-Québec, et Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs.
Plus de détails et des réactions à venir.