MANIFESTATION. Une centaine de manifestants – hommes, femmes et enfants – se sont rassemblés au parc Philippe-Bernier afin de réclamer la fin de l’état d’urgence sanitaire, samedi, en début d’après-midi, à Drummondville.
Accompagnés de drapeaux et de pancartes, les participants voulaient exprimer leurs différents points de vue, soit de protéger l’avenir de leurs enfants et de protéger leurs droits.
«On veut appuyer le mouvement. On est conscient de ce qui se passe vraiment. C’est de la manipulation totale. On se fait manipuler par le gouvernement. On veut défendre notre liberté. Je vais à toutes les manifestations. J’ai cinq petits-enfants. Je ne veux pas que mes petits-enfants doivent porter le masque et qu’ils soient distancés de leurs amis. Je le fais pour eux. Ils ont droit de vivre. Le contact humain est important», clame une manifestante.
La liberté est un sujet qui revient à plusieurs reprises dans les discours des manifestants. «C’est le combat de la vie contre la mort. Quand tu n’as plus le droit de parole, tu n’es plus vivant. Quand c’est l’état qui a plus de contrôle que les parents, ça donne quoi de créer la vie», soulève un homme.
La pandémie ne fait pas consensus chez certains. «On croit que le COVID-19 existe. Ça fait 450 ans que les coronavirus existent et il n’y a jamais eu de deuxième vague. Ce sont toutes des branches différentes. Cette branche-là , c’est le COVID-19. Ce qu’on ne croit pas, c’est en la pandémie», soutient-elle.
Rappelons que c’est la première fois qu’un rassemblement de ce genre a lieu à Drummondville. Les manifestants avaient un itinéraire précis, correspondant à une marche de 45 minutes.
Le tout est organisé par Action Coordination, une initiative collective non partisane visant à coordonner et promouvoir les actions et les manifestations pacifiques à travers le Québec et le Canada.