LOGEMENT SOCIAL. Un immeuble de 48 logements pour personnes âgées à faible revenu lèvera de terre au printemps 2021. Il s’agit de la deuxième phase de la Villa du Parc de la paix située sur la rue Cockburn.
Après deux ans de démarches d’autorisation et d’appels d’offres, notamment pour la conception des plans et devis, l’Office d’habitation Drummond (OHD) peut entreprendre les étapes qui entourent la construction du bâtiment, lequel sera situé derrière le 305 rue Cockburn, là où la Corporation Villa du Parc de la Paix gère déjà 36 logements. Le terrain, rappelons-le, avait été cédé par la Ville en juillet 2018. Il est situé dans une partie non exploitée du Parc de la Paix et ne touche aucunement aux infrastructures ni à la flore existantes.
«En raison des contraintes de gel au sol, nous avons dû repousser le début des travaux dès le dégel, en avril», indique David Bélanger, directeur général de l’OHD.
Des services de repas, de buanderie et d’entretien seront à la disposition des locataires, soit des aînés autonomes ou en légère perte d’autonomie ayant un revenu modeste. Il s’agit du même type de clientèle que celle résidant dans la première phase.
«Une cuisine et une salle à manger seront aménagées. La salle à manger et la cuisine existantes (phase un) seront respectivement réaménagées en salle communautaire et en logement», fait savoir M. Bélanger.
Des espaces communs dédiés aux locataires seront aussi aménagés au sous-sol du nouvel immeuble.
Les deux bâtiments seront reliés ensemble par un couloir.
De surcroît, les travaux prévoient un nouveau stationnement et des sentiers.
Le coût du projet n’a pas été dévoilé, mais en janvier dernier, M. Bélanger avait avancé à L’Express qu’il s’agirait d’un investissement de 13,5 millions de dollars.
«Comme nous sommes en appel d’offres, nous préférons ne pas nous annoncer publiquement sur cette question, nous pourrons cependant le dire dès l’ouverture des soumissions», précise le directeur général.
Enfin, ce dernier affirme que ce projet viendra répondre à une forte demande.
«Actuellement, 93 ménages de personnes âgées de plus de 65 ans sont en attente d’un logement subventionné ou abordable. Le délai d’attente atteint deux ans pour bien des ménages».