SOCCER. Remplies de promesses avant le coup d’envoi de la saison, les deux équipes seniors AA des Dragons de Drummondville répondent aux attentes et se maintiennent dans le haut du classement de la Ligue de soccer interrégionale de la zone 2 en ce début de campagne écourtée par la pandémie.
Du côté masculin, on a vite fait oublié le premier match de la saison où la formation drummondvilloise s’est inclinée par la marque de 4 à 0 contre le club de soccer de la Vallée-du-Richelieu.
Privé de leur gardien qui a dû déclarer forfait à la toute dernière minute lors de la soirée d’ouverture, les Dragons ont su rebondir de belle façon avec une séquence de trois gains consécutifs contre Longueuil, Plessisville et Saint-Hyacinthe. Lors de ces trois gains, l’équipe de l’entraîneur-chef Michel Perier a dominé ses adversaires 12-3 dans la colonne des buts.
«La machine est bien huilée. Comme j’avais expliqué avant la saison, on a un groupe qui a une grande marge de progression et qui est habitué de jouer ensemble, donc on a une bonne fluidité dans notre jeu. Les jeunes montent en puissance à chaque match», a expliqué Perier.
Visant la première portion du tableau cette saison, les Dragons se sont mis dans une bonne position avec une dizaine de parties à disputer en remportant un affrontement important au compte de 3 à 2 face à Saint-Hyacinthe, lundi.
Un scénario qui permettrait aux locaux de prendre la première place du classement général advenant une victoire, ce soir (jeudi), contre le club du Haut-Richelieu, au terrain du Collège Saint-Bernard.
«C’est clair que le plus à travailler, c’est l’homogénéité du groupe et le travail d’équipe. Le jeu collectif est en train de se développer à un bon niveau. Le collectif avant l’individualisme va être notre force», a affirmé l’instructeur.
Nouveau schéma de jeu
Au sein de l’équipe senior féminine des Dragons, l’accent est mis sur l’amélioration du rendement défensif. N’éprouvant aucun problème à trouver le fond du filet, comme en font foi ses neuf buts marqués en trois matchs, le groupe devra trouver un moyen de mieux neutraliser les attaques adverses. L’équipe a accordé neuf buts en trois parties, dont cinq contre Varennes.
Des absences clés à la défense pendant les vacances et une instabilité au niveau des alignements n’auront rien fait pour aider la troupe drummondvilloise, qui est campée à égalité au deuxième rang du classement.
«Une de nos défenseures est infirmière, donc elle est là juste une semaine sur deux. On a beaucoup de filles qui ont des particularités avec leur travail, donc même si on est 18 dans l’équipe, on joue à 12, 13 ou 14 joueuses», a fait remarquer l’entraîneuse Manon Perier.
En plus de ces changements match après match, les Dragons doivent aussi s’habituer à un nouveau schéma de jeu en 3-5-2 (au lieu du 4-3-3 de l’année dernière) pour mieux fermer le milieu de terrain.
«Nous ne sommes plus l’équipe qui va jouer dans les espaces à tout bout de champ, comme on faisait dans les dernières années. On essaye de conserver le ballon pour faire des attaques placées et ainsi aller marquer», a expliqué la pilote, qui demeure optimiste que le système va devenir naturel chez ses protégées.
Même si la marque de la moitié de saison n’a pas encore été atteinte, les trois prochains matchs de l’équipe féminine senior auront une importance capitale pour la suite des choses.
Présentant une fiche de deux victoires et une défaite, la formation drummondvilloise se frottera coup sur coup au club du Haut-Richelieu (jeudi), à l’équipe de Boucherville (samedi) et à sa grande rivale de Varennes (13 août), qui est encore invaincue en quatre sorties.
«On a un match en main sur Varennes, donc c’est un écart de six points qu’on devra aller chercher quand on va jouer contre eux et ainsi éviter de se faire déclasser au classement», n’a pas caché Manon Perier.
L’équipe de Drummondville peut se vanter d’avoir deux joueuses avec une moyenne de plus d’un but par match en Laura Lamontagne (cinq buts en trois parties) et Jennifer Leclerc (quatre buts en trois rencontres). Ailleurs dans le circuit féminin, seulement une autre attaquante peut se targuer de maintenir un tel rythme jusqu’ici.