ÉCONOMIE. «C’est le temps de s’entraider, d’encourager les bars et les restaurants de Drummondville afin de préserver l’écosystème et de garder de la vie en ville».
Louis Morissette, le comédien, scénariste et homme d’affaires natif de Drummondville (pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, il est le conjoint de Véronique Cloutier!), n’a pas hésité longtemps avant d’accepter le rôle de porte-parole de la campagne «Ça va bien manger», pilotée par la Société de développement économique de Drummondville (SDED) en collaboration avec la Ville de Drummondville.
«Disons que ça m’a pris environ 14 secondes pour accepter d’embarquer dans une initiative qui vise à épauler les tenanciers de bars et les restaurateurs dans ce contexte de pandémie. Je suis partenaire dans un restaurant de Montréal et je sais très bien que c’est compliqué pour eux. C’est difficile et on est en été, ce ne sera pas plus facile cet automne», met-il en perspective en imaginant les terrasses fermées et les consignes sanitaires qui verront les salles à manger être limitées à la moitié de leur capacité.
Comme en faisait état L’Express la semaine dernière, la campagne «Ça va bien manger» consiste à favoriser l’achat local par la vente de bons d’achat bonifiés, et ce, spécifiquement au profit des propriétaires de restaurants et de bars de Drummondville. Essentiellement, jusqu’au 30 août, la population peut se procurer un bon d’achat au coût de 20 $, d’une valeur de 25 $, admissible dans plus d’une soixantaine de restaurants et bars de Drummondville.
«C’est le temps de s’entraider, d’être solidaires », martèle-t-il. Selon lui, le temps n’est pas à la division, refusant de s’embarquer dans le débat qui insinue que la COVID-19 est une fumisterie. «Moi j’ai même de la misère à dialoguer avec les gens qui prétendent ça. Je suis tout à fait d’accord avec l’opinion de Fred Dompierre («Les égoïstes») que j’ai lue de matin dans La Presse», s’est-il contenté d’affirmer.
Le Drummondvillois a aussi une pensée pour le Comptoir alimentaire et la Tablée populaire qui vont également bénéficier de cette campagne puisque Desjardins égalera le montant recueilli par les consommateurs, et ce, jusqu’à concurrence de 25 000 $. «Ces deux organismes sont beaucoup sollicités actuellement et on peut prévoir que ça n’ira pas en diminuant», avance-t-il.
Les entreprises sont aussi invitées à participer en faisant l’achat de l’un des trois forfaits corpo de 250, 500 ou 1000 dollars pour acquérir des billets à 50 $ chacun qu’elles peuvent ensuite distribuer à leur guise, soit à leurs clients, soit à leurs employés par l’entremise de cadeaux de Noël. Les billets sont disponibles en ligne en consultant le site web de La Ruche.
«C’est le temps d’être tous ensemble et soutenir l’économie locale», lance Louis Morissette avec conviction.