DRUMMONDVILLE. À cause des incertitudes occasionnées par la pandémie, le Rubikcon a décidé de dissoudre son organisme, marquant la fin de cette convention qui réunissait la communauté geek à Drummondville.
«Ce genre d’événement là, c’est un grand rassemblement. Il y a beaucoup de personnes au même endroit à l’intérieur. C’est sûr que pour l’instant, avec la situation actuelle, on ne savait pas quand on allait pouvoir organiser un événement intérieur. Aussi, ce genre de convention prend environ un an à créer. L’équipe consacrait environ de cinq à dix heures de travail par semaine. On était vraiment dans l’incertitude», explique la présidente Ariane Bergeron.
«Il y a plusieurs organisateurs qui ont de nouveaux projets personnels. Par exemple, il y en a une qui termine ses études. On voulait se concentrer sur nos nouveaux projets», complète-t-elle.
L’équipe a pris la décision avec sérénité, malgré une certaine déception. «D’un côté, personnellement, je suis déçue. On l’a créé et on était content de voir les gens présents et avoir du plaisir grâce à nous. En même temps, je fais des costumes. Alors, je vais me concentrer plus sur ce côté-là. On va prendre notre énergie et on va la transformer en autre chose», soutient Ariane Bergeron.
La présidente est toutefois heureuse que le festival ait donné une vitrine à l’univers des jeux vidéo et du cosplay. «C’est sûr que c’était un événement unique qui n’était pas ailleurs à Drummondville. Il y a des gens qui sont déçus. On espère que ça va les avoir allumés à cette passion de convention et que ça va leur donner le goût de voyager.»
Rappelons que l’équipe du festival a organisé un total de trois éditions.
L’OBNL remettra l’argent de ses coffres aux organismes suivants : la Maison des jeunes de Saint-Charles, le Comptoir alimentaire Drummond et un organisme geek provincial.