HOCKEY. Forte de sa meilleure saison de son histoire, l’équipe de hockey féminin du Boomerang du Cégep André-Laurendeau espère faire du bruit durant l’hiver et de continuer sur sa progression. Pour ce faire, le programme montréalais a décidé qu’il sera mené par la Drummondvilloise Sarah-Ève Caillé à titre de capitaine de la formation.
Sarah-Ève Caillé succède à une autre Drummondvilloise, Alixia D’Amours, qui était capitaine du Boomerang la saison dernière. Étudiante en sciences de la nature, la défenseure en sera à sa troisième et dernière année au sein du Boomerang, qui évolue en première division du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Auteure de deux buts et six points en 26 rencontres en 2019-2020, Caillé n’en est pas à sa première expérience avec le «C» puisqu’elle avait eu le même rôle pendant deux saisons lors de son passage au niveau midget AA.
«Ça peut m’aider et ça peut me donner confiance vu que ce n’est pas un univers complètement nouveau pour moi. Je vais être capable de faire mon rôle et d’assurer une bonne communication entre les entraîneurs et les autres filles. Je sais un peu où je m’en vais avec ça», déclare la joueuse.
«Depuis son arrivée avec le Boomerang, elle n’a fait que progresser et a continuellement mis en pratique les valeurs associées à notre équipe soit : la détermination, la persévérance, le respect et la rigueur. Sarah-Ève a une merveilleuse éthique de travail et est un modèle pour ses coéquipières. À travers les années, nous avons eu le privilège d’avoir de très bonnes capitaines avec un côté humain hors de l’ordinaire et qui étaient capables de faire le pont entre les coachs et les joueuses, en plus de ne pas hésiter à faire passer l’équipe avant leurs propres intérêts. Sarah-Ève est dans cette lignée», a lancé l’entraîneur-chef, Philippe Trahan dans un communiqué.
La nouvelle meneuse sera secondée par Anne-Émilie Tremblay et Ariane Longtin, qui ont été choisies à titre d’assistante.
En ascension
En plus d’avoir une reconnaissance de la part de son équipe, Caillé aura en main un groupe qui ne cesse de progresser depuis les quatre dernières campagnes.
Après des saisons de misère où André-Laurendeau n’a obtenu que six (2016-2017) et cinq (2017-2018) gains en 24 rencontres, le collège situé dans l’arrondissement LaSalle a franchi le cap des 10 victoires en 2018-2019 avant d’en obtenir 14 dans le dernier hiver, bon pour le quatrième rang au classement général.
Rendu en séries éliminatoires, le groupe faisait face aux Bouledogs du Cégep Édouard-Montpetit en demi-finale. Or, les deux équipes n’auront réussi qu’à jouer une seule partie avant que n’éclate la crise sanitaire qui a forcé l’annulation de la saison. Les Bouledogs avaient remporté le premier match au compte de 3 à 1.
«On a de super bonnes filles qui arrivent avec nous, donc on veut encore continuer d’aller vers l’avant. Le fait d’avoir eu une saison historique nous motive encore plus. Je pense qu’on s’en va dans la bonne direction avec ce qu’on a vu l’année dernière. On a un bon noyau de vétéranes avec lequel on ajoute de bonnes recrues», avoue la nouvelle capitaine.
Une saison remplie de promesses pour celle qui pourrait effectuer un dernier tour de piste dans le hockey élite.
«Pour les opportunités futures, je verrai. Mais pour moi, je crois que cela va s’arrêter là [après 2020-2021] pour me concentrer sur mes études universitaires. Je pense que c’est vraiment cela mon objectif principal, comparativement à d’autres filles qui veulent poursuivre dans le hockey», admet sans gêne la hockeyeuse qui vise une carrière en ergothérapie ou en enseignement.