BASEBALL. Dans un effort de respecter encore plus les mesures de distanciation sociale lors des matchs du Brock et du Saint-Fred, le stade Jacques-Desautels comptera quatre estrades de plus pour que les gens ne soient pas trop collés entre eux.
En plus de deux estrades qui seront installées une à côté de l’autre sur la ligne du premier but, derrière une clôture, une autre sera mise derrière le marbre où se trouve la terrasse et la dernière sera sur la ligne du troisième coussin, également derrière une clôture.
Même si ces nouvelles places assises augmentent la capacité d’accueil des équipes de baseball, ces dernières sont catégoriques et ne feront pas entrer plus de gens que la limite imposée par la Ville de Drummondville. C’est donc dire qu’aucun autre billet supplémentaire ne sera vendu par le Brock et que seuls les détenteurs de billets de saison pourront assister aux parties. Du côté du Saint-Fred, certains billets n’ont toujours pas pris preneur au moment d’écrire ces lignes.
En plus, des chaises et des tables seront à la disposition des spectateurs. Un agent de sécurité sera de la partie pour s’assurer que tout est en ordre.
«Nous sommes un OBNL, donc l’objectif est d’arriver à 0$ à la fin de l’année. Il n’y a pas d’autre motivation que la santé des spectateurs. On va tout faire ce qui faut», de dire le joueur-entraîneur du Brock de Drummondville, Mathieu Audet, qui a apprécié la collaboration rapide avec la Ville et le Cégep de Drummondville dans le prêt de ces balustrades.
Proaction des deux côtés
Même si le Brock a dû refuser plusieurs dizaines de spectateurs à l’entrée dimanche, ça n’avait pas empêché les spectateurs de remplir le stade Jacques-Desautels, laissant planer des interrogations de la part de certains partisans sur le respect des règles sanitaires.
Avec ces actions, les gens gravitant à l’entour de l’organisation des matchs espèrent que les gens collaboreront et prendront le plus d’espace possible lors du prochain match à domicile, vendredi, contre le Rover de Sainte-Marie.
«Sur le terrain, je voyais ce qui se passait et je regardais davantage les estrades que le déroulement de la partie, car ça m’importait plus que le résultat du match. Je voyais certaines distances entre les gens. Je suis conscient qu’il y avait des gens d’une même famille, donc la distance de deux mètres n’est pas toujours nécessaire, mais je voyais qu’on manquait un peu d’espace et c’est important de s’ajuster. Si ce n’est pas assez, on va en ajouter d’autres. Dans l’ensemble, je crois que c’était respecté, mais il faut que ce ne soit pas juste acceptable. Il faut que ce soit parfait», admet Audet.