TOURISME. Si l’avis sur la disponibilité prochaine des forfaits touristiques est partagé, les acteurs de la région préfèrent concentrer leurs énergies sur les passeports, des combinaisons d’attraits qui proposent des rabais.
«Dans la même annonce de la ministre, il y avait une partie sur les attraits touristiques. C’est là -dessus qu’on met nos énergies. On fait des regroupements d’attraits. Ça s’adresse vraiment plus à nous et on va être capable de jumeler les attraits entre eux», affirme Yves Zhara, directeur général de Tourisme Centre-du-Québec.
Ces forfaits offrent jusqu’à 40 % de réduction sur les prix d’entrée. Plus nombreux sont les endroits visités par le touriste, plus élevé est le rabais.
Par exemple, sept passeports sur lesquels le Village québécois d’antan (VQA) y figure ont été approuvés.
«On est en train d’en négocier d’autres», laisse entendre Guy Bellehumeur, directeur général du site.
Tout comme les forfaits touristiques, ces offres ne sont pas encore disponibles en ligne, et ce, pour différentes raisons.
«Comme produit d’appel numéro un de la région, tant que le Village n’avait pas de date de réouverture, ça ralentissait un peu la négociation des forfaits locaux. C’est une des raisons pour lesquelles nous avions cosigné la lettre expédiée au gouvernement pour demander une permission d’ouvrir. Les forfaits s’organisaient et nous autres on était à côté», soutient M. Bellehumeur, qui salue au passage la concertation qui s’est faite de façon accélérée entre les attraits centricois.
De son côté, M. Zhara souligne que mettre tout ça en œuvre exige une mécanique et des investissements.
«Ça prend encore une mécanique (tout comme les forfaits avec hébergement), mais qui est beaucoup plus facile à faire. Les attraits vont avoir une billetterie entre eux», indique-t-il.
Toutefois, plusieurs intervenants touristiques ne disposent toujours pas de billetterie en ligne, rendant le processus un peu plus complexe.
«Ça fait des années qu’on dit qu’on doit améliorer la billetterie en ligne et ce n’est pas compris de tous les intervenants touristiques sur le terrain (…) Quand tu veux rassembler plusieurs attraits, tous ceux qui n’ont pas de billetterie en ligne doivent y remédier. Ça demande de l’argent et du temps, car tu dois trouver le fournisseur. Mais on va les aider à se développer de ce côté-là », souligne le directeur de Tourisme Centre-du-Québec.
En somme, si tout se déroule comme prévu, les Québécois désirant découvrir la région centricoise auront sous peu de quoi se mettre sous la dent en termes de rabais.
(Avec la collaboration d’Emmanuelle LeBlond)
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