EAU. La Ville de Drummondville informe sa population qu’un avis d’interdiction d’utilisation extérieure de l’eau potable a été décrété sur tout son territoire, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Cette mesure extraordinaire fait notamment référence à l’arrosage extérieur, au lavage des véhicules et au remplissage des piscines. Également desservies en eau potable par le réseau drummondvillois, les municipalités de Saint-Majorique-de-Grantham, Saint-Germain-de-Grantham et Saint-Cyrille-de-Wendover sont donc aussi concernées.
La Ville dit agir de manière préventive dans la gestion de l’eau potable, à l’instar de plusieurs autres villes québécoises, face à la forte consommation d’eau enregistrée à l’usine de traitement de l’eau potable et aux prévisions de températures chaudes prévues au cours des prochains jours.
«Comme le stipule la réglementation municipale, le maire, le conseil ou le directeur général peut interdire temporairement l’utilisation extérieure de l’eau potable en période de sécheresse ou lorsqu’une situation d’urgence le justifie. Ainsi, l’interdiction en vigueur impose que nul ne peut utiliser l’eau potable à l’extérieur, de quelque manière que ce soit, sauf lorsqu’un occupant détient un permis d’arrosage du service de l’urbanisme pour un ensemencement ou la pose de gazon en rouleaux sur sa propriété», précise-t-on dans un communiqué de presse.
La Ville précise que toute infraction au règlement sur l’utilisation de l’eau potable rend le contrevenant passible d’une amende d’un minimum de 50 $ et d’un maximum de 300 $, plus les frais. Si l’infraction est continue, chaque jour constitue une infraction distincte.
Des patrouilleurs de la Ville sont présents sur le terrain afin de sensibiliser la population et faire respecter la réglementation en vigueur. Les autorités municipales invitent la population à la collaboration pour respecter cette directive.
Soulignons enfin que l’Organisation municipale de sécurité civile de Drummondville se place en mode «veille» relativement à son plan particulier d’intervention en cas de chaleur extrême, et ce, de concert avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec et la Direction régionale de la santé publique. (JH)