ENVIRONNEMENT. Les différents acteurs politiques de la région sont à la recherche d’une solution pour aider les riverains du secteur du Bec-du-Canard à freiner l’érosion des berges.
Un inspecteur du ministère de la Sécurité publique doit se rendre sur les lieux d’ici la semaine prochaine pour constater la problématique. Un rapport doit être réalisé.
«C’est la seule porte de sortie qu’on pourrait avoir pour l’instant, mentionne le conseiller municipal Daniel Pelletier, qui est bien au fait de la situation. Il faut agir vite. Le Bec-du-Canard, c’est presque un patrimoine paysager.»
Jeudi dernier, une rencontre a eu lieu entre des résidents du secteur, le conseiller Daniel Pelletier, la directrice de bureau du comté de Johnson Nathalie Benoit, le député Sébastien Schneeberger ainsi que son attachée de presse Marie-Pier Cloutier.
«Depuis la rencontre, on est en communication régulière avec les résidents du secteur. On a fait des démarches auprès de la Sécurité publique. On continue de suivre l’évolution du dossier», mentionne Marie-Pierre Cloutier.
«Cette rencontre était préliminaire pour s’assurer que l’ensemble des intervenants soient à jour dans le dossier, mais chacun à une volonté d’agir pour préserver la rivière Saint-François et ses berges», mentionne pour sa part la citoyenne Vicky Côté, dont le terrain a été rongé par l’érosion.
Rappelons que des résidents du secteur souhaitent procéder à des travaux d’enrochement pour stabiliser les berges, lesquels sont estimés entre 55 000 à 100 000 $. Une étude géotechnique et un plan d’ingénierie estimés à plus de 30 000 $ s’avèrent toutefois nécessaires pour obtenir un permis.
Les riverains espèrent trouver une solution pour alléger la facture. Il souhaite également bénéficier de ressources pour les accompagner dans la préservation des berges du secteur du Bec-du-Canard.
Une fois le rapport réalisé, une prochaine rencontre doit avoir lieu avec des citoyens du secteur et les acteurs concernés. Un représentant de la MRC de Drummond se joindra également aux discussions.