CORONAVIRUS. Une semaine après avoir obtenu le feu vert de la santé publique, les sept centres communautaires de Drummondville iront de l’avant avec la tenue des camps de jour cet été.
Les centres communautaires devront toutefois suivre certaines recommandations, notamment pour assurer la distanciation physique. Les enfants devront être regroupés en petit groupe, lequel devra avoir à sa disposition son propre local.
Le ratio sera d’un moniteur pour quatre enfants âgés de 3 à 4 ans, un moniteur pour cinq enfants âgés de 5 à 6 ans, un moniteur pour sept enfants âgés de 7 à 8 ans et un moniteur pour dix enfants âgés de 8 ans et plus. Habituellement, il en est d’un animateur pour quinze jeunes.
Par conséquent, moins d’enfants pourront être accueillis dans les camps de jour de Drummondville cet été. Le Centre Communautaire Pierre-Lemaire sera à 25% de sa capacité habituelle, les inscriptions passant de 400 à 103. «Dans un local, il faut calculer les deux mètres pour chaque enfant, mais aussi un espace pour chaque groupe», indique la directrice générale du CCPL, Marie-Josée Cantin.
«Il y a beaucoup d’adaptation, mais c’est un beau défi. On va avoir un plus petit camp de jour avec beaucoup d’animateurs. Une fois que ça va être parti, ça va bien aller. Les camps de jour, ça fait parti de la vie des centres communautaires», ajoute-t-elle.
Le CCPL poursuit sa recherche de locaux, ce qui pourrait permettre d’accueillir davantage de jeunes. Des discussions sont toujours en cours entre la Ville de Drummondville et la Commission scolaire des Chênes pour le prêt de locaux dans les écoles.
Le Centre communautaire récréatif Saint-Jean-Baptiste voit également son nombre d’inscriptions diminuer, allant de 375 à 125. Du côté du Centre communautaire Drummondville-Sud (CCDS), 250 enfants pourront fréquenter le camp de jour, comparativement à 450 environ les années précédentes. Le CCDS pourrait voir le nombre de places augmenter à 300. Des animateurs âgés de 16 ans et plus y sont toujours recherchés.
Dans le secteur Saint-Charles, le Centre communautaire Sintra Saint-Charles sera à 50 % de sa capacité en accueillant 225 enfants. À Saint-Nicéphore, le Centre communautaire de loisirs Claude-Nault tiendra son camp de jour sur quatre sites, lui permettant de recueillir 150 inscriptions, soit une trentaine de moins que l’an passé.
De son côté, le Centre communautaire Saint-Pierre effectue présentement ses dernières vérifications quant au nombre d’inscriptions. Le camp de jour sera aussi maintenu au Centre Communautaire Saint-Joachim-de-Courval.
Pour pouvoir offrir les camps de jour, les centres communautaires comptent sur un appui financier du gouvernement provincial. Lors de l’annonce jeudi dernier, le premier ministre François Legault n’avait pas écarté la possibilité d’accorder une aide financière pour permettre à tous les enfants d’y avoir accès.
De son côté, la Ville de Drummondville doit annoncer une somme pour aider les centres communautaires lors de la séance du conseil municipal du 8 juin.