STOCK-CAR. Le promoteur de l’Autodrome Drummond, Yan Bussière, n’a pas caché sa déception en constatant que le sport automobile ne semble pas faire partie du plan de déconfinement sportif du gouvernement québécois.
«Encore une fois, le sport motorisé est oublié. On n’est même pas dans les quatre premières phases de leur projet. Pourquoi refuser à nos pilotes de faire du «lapping», soit des pratiques à huis clos en gardant une distance adéquate dans les puits? Pour ce qui est de l’événementiel, c’est-à-dire des programmes de courses avec public, je n’y crois pas vraiment pour cette année», a laissé tomber Yan Bussière.
Malgré tout, le promoteur entend profiter des prochaines semaines pour effectuer des travaux sur le circuit drummondvillois. «C’est le meilleur temps pour ajouter de la glaise sur la piste. On va en profiter pour se refaire une beauté et améliorer le site. On pense déjà à l’an prochain», a-t-il laissé entendre.
Mince consolation, l’Autodrome Drummond a décroché un prêt de 40 000 $ du gouvernement fédéral et s’attend à recevoir une aide financière de 50 000 $ de la Société de développement économique de Drummondville.
«Ça va nous aider à minimiser nos pertes et à passer à travers cette crise, bien qu’il faudra ensuite rembourser ces prêts. Au moins, on va rester en vie. C’est pourquoi on reste positifs», a raisonné Yan Bussière.
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