ENVIRONNEMENT. Détecté à Drummondville pour la première fois il y a près de trois ans, l’agrile du frêne poursuit sa progression. Afin de multiplier les actions contre cet insecte envahissant, la Ville entame la mise à jour de son plan d’intervention.
Actuellement, la stratégie adoptée par Drummondville est de traiter tous les deux ans 10 % des frênes publics, soit 100 arbres. Tous ces arbres ont été traités en 2018, l’année où le plan d’intervention contre l’agrile du frêne a vu le jour.
Ces frênes devront être traités à nouveau cet été. Pour y arriver, un insecticide systémique, le TreeAzin, est injecté dans le tronc des arbres. Il circule par le système vasculaire, lequel est absorbé par l’insecte.
Malgré les traitements effectués, près de 300 frênes ont dû être abattus sur le territoire de Drummondville à ce jour. «Beaucoup étaient déjà infectés et les autres ont été abattus en prévention pour atténuer les impacts de propagation dans les prochaines années», indique Thomas Roux, conseiller en relations publiques au service des communications de la Ville de Drummondville.
Comme ce coléoptère prend de l’expansion sur le territoire, certaines portions du plan d’intervention l’agrile du frêne seront révisées ou ajoutés. Ayant comme objectif d’augmenter le nombre d’arbres sur son territoire, la Ville a déjà fait savoir qu’elle plantera deux arbres pour chaque arbre abattu.
«Les remplacements sont effectués au printemps ou à l’automne suivant les abattages et la période de plantation», précise Thomas Roux.
À ce jour, plus de 1 000 frênes ont été répertoriés sur les terrains municipaux, excluant ceux dans les boisés et les forêts. La majorité est présente au centre-ville ainsi que le long des pistes cyclables et des rues. Environ 3 000 frênes sont également situés sur des propriétés privées ou sur des propriétés publiques.