FORÊT. Dans le secteur de Saint-Joachim-de-Courval, plus de cinq kilomètres de sentier étaient abandonnés. Pour une première fois depuis dix ans, les usagers peuvent utiliser à nouveau ce parcours, dont le départ se trouve au stationnement des Érables argentés, au cÅ“ur de la Forêt Drummond.  Â
Cette piste cyclable en forme de boucle a été construite au début des années 2000 par la municipalité de Saint-Joachim-de-Courval, avant sa fusion avec Drummondville. Le stationnement des Érables argentés marque le début d’un parcours de 5,6 kilomètres qui longe notamment la rivière Saint-François.
«Ça fait près de dix ans que ce sentier était abandonné. Il était entretenu de façon sporadique, quand il y avait des plaintes des usagers. Et, le Parc aventure Drummond s’en occupait l’hiver pour le circuit de fat bike», explique Jean-Martin Lavoie, coordonnateur du Parc régional de la Forêt Drummond.
Ce dernier y a vu un certain potentiel. «Depuis le début du mois de mars, j’ai passé beaucoup de temps — sans compter mes heures — à y travailler. On a élagué le sentier, on a enlevé le bois mort et on a détourbé la piste cyclable», fait-il savoir.
Aujourd’hui, le sentier a retrouvé ses couleurs et il est accessible aux usagés de la Forêt Drummond. Il se trouve à la même hauteur que le parc du Sanctuaire de Saint-Majorique-de-Grantham, mais de l’autre côté la rivière Saint-François.
«Je pense que son nom pourrait être la boucle de l’Érables argentés. C’est vraiment un nouvel endroit à découvrir pour ceux qui veulent marcher ou faire du vélo. Éventuellement, ça deviendra un lieu pour pratiquer des activités de plein air, comme on le fait au parc du Sanctuaire et à la Plaine, à Saint-Majorique», confie Jean-Martin Lavoie.
La naissance du Parc régional de la Forêt Drummond
En janvier, Jean-Martin Lavoie a été engagé par la MRC Drummond pour travailler sur le projet du Parc régional de la Forêt Drummond, qui s’est officialisé le 15 avril dernier.
«Le Parc régional de la Forêt Drummond est divisé en deux parties par la rivière Saint-François et les deux côtés sont tout aussi beaux. Ils se ressemblent beaucoup en ce qui concerne les activités qu’on peut pratiquer», rapporte Jean-Martin Lavoie, en confiant qu’il travaillera prochainement à développer l’aspect récréotouristique du secteur de Saint-Joachim-de-Courval, moins fréquenté que celui de Saint-Majorique-de-Grantham.
Ce dernier ne manque pas d’idées pour développer l’accès à la Forêt Drummond, «le poumon de la ville».
«Ça fait plusieurs années qu’il se fait un peu n’importe quoi dans cette forêt. Avant que la MRC Drummond rachète le terrain, il appartenait à Hydro-Québec, qui n’avait pas d’objectifs précis. Là , on peut y développer des activités récréotouristiques. Le futur du Parc de la Forêt Drummond est voué à un avenir meilleur autant pour le bénéfice des usagers que pour la conservation écologique du lot», termine-t-il.