NATIONAL. Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a parlé d’un «retour prudent» pour les élèves qui retrouveront leur enseignant le 11 mai prochain.
«Nous vous annonçons la réouverture des écoles le 11 mai pour la zone froide (le 19 mai pour la région de Montréal). Nous avons deux semaines, soit suffisamment de temps de nous préparer et d’organiser les milieux pédagogiques», indique M. Roberge.
Précisant que le retour sera non-obligatoire et qu’un maximum de 15 enfants seront permis dans les classes, le ministre Roberge soutient qu’il sera «souhaitable pour les enfants qui ont des problèmes d’apprentissage qu’ils soient présents le 11 mai». «Ces 5 ou 6 semaines qui restent à l’année scolaire peuvent être très bénéfiques pour ces enfants», estime-t-il.
Pour ce qui est des élèves qui fréquentent des écoles secondaires ou évoluent du côté de la formation générale des adultes, ils seront appelés à faire des travaux en ligne ou à distance. Pour aider la clientèle plus vulnérable, le gouvernement du Québec mettra à sa disposition (prêt) quelque 15 000 tablettes dotées d’une connexion internet en plus d’ordinateurs. Les élèves pourront aussi, sous invitation, récupérer leurs effets scolaires et personnels au cours des prochaines semaines.
Note concernant la formation professionnelle : des demi-groupes pourraient être organisés, et ce, en respectant la distanciation physique.
Pour les aider à accomplir leurs tâches dans ce contexte de pandémie, les professeurs du réseau pourront bénéficier d’une formation de 20 heures en ligne, offerte par la TÉLUQ, sur l’enseignement à distance.
Pour ce qui est des cégeps et des universités, ils demeureront fermés jusqu’au 1er septembre, bien que les évaluations se poursuivent actuellement en ligne.
Services de garde
Par ailleurs, le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a annoncé que le réseau des garderies publiques (CPE, service de garde familial) reprendra du service le 11 mai également.
«Nous mettrons fin aux services de garde d’urgence en zone froide pour que les enfants puissent retourner dans leurs établissements réguliers. Je tiens à dire que le retour se fera sur une base volontaire. Les places de ceux qui choisiront de ne pas amener leurs enfants seront maintenues jusqu’au 1er septembre, et ce, sans frais», indique M. Lacombe, qui invite les parents à «se faire confiance dans la prise de décision».
Les éducatrices porteront masque, visière et gants pour prendre soin des tout-petits.
