CORONAVIRUS. Si de nombreuses entreprises et organisations ont généreusement offert ces derniers jours des équipements de protection à l’Hôpital Sainte-Croix, Marc-Oliver Roy, copropriétaire d’Excavation construction JMR, a fourni un appareil tout aussi en demande et important.
Il a gentiment prêté deux machines à pression négative qu’il utilise en temps normal dans son travail quotidien.
«Il y a quelques jours, celui qui m’a vendu ces machines m’a appelé, car il voulait les racheter à un prix plus élevé de ce que j’avais payé. Il m’a expliqué qu’il n’en avait plus en stock et s’en faisait constamment demander. Ça m’a mis la puce à l’oreille, c’est pourquoi j’ai décidé de les prêter», raconte le dirigeant de l’entreprise située à Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
Si celui-ci utilise cette machine pour souffler la poussière générée par le béton scié sur un chantier, par exemple, l’utilisation qu’on en fait dans un hôpital est complètement différente. Cet appareil met sous pression négative une chambre.
«L’air est filtré par la machine, donc ça empêche que l’air contaminé reste dans la pièce. Il est plutôt repoussé à l’extérieur», explique Marie-Pier Bourassa, chef de service de l’entretien des installations matérielles à l’hôpital Sainte-Croix.
Concrètement, le virus ne peut pas circuler dans le système de ventilation de l’établissement. Le risque de propagation est nul.
Présentement, l’une des machines sert pour une chambre où se trouvent quatre lits.
«On garde l’autre pour les besoins futurs, si nécessaire», indique Mme Bourassa.
Dans le contexte où l’approvisionnement de tels équipements est un enjeu, Mme Bourassa est extrêmement reconnaissante envers les propriétaires d’Excavation construction JMR.
«C’est un cadeau pour nous. C’est un très beau geste».