TRIBUNE LIBRE. En cette période du COVID-19, l’école de pilotage Select Aviation (un commerce non essentiel) serait en quarantaine depuis le 13 mars, obéissant aux consignes du premier ministre François Legault.
C’est ce qu’a confirmé Select Aviation à M. le député Sébastien Schneeberger le 20 mars, niant que ses avions auraient volé depuis le 13 mars. Des citoyens des districts 10-11-12-1-4 ont pourtant affirmé avoir été survolés de façon irrégulière depuis cette date.
L’explication de Select Aviation au député est que ces appareils dont se plaignent les citoyens viendraient d’ailleurs. Si oui, d’où viennent ces avions? À qui appartiennent-ils? Une autorité compétente pourrait ou devrait pouvoir dire de quel service essentiel il s’agit ou par quel privilège consenti et par qui?
Le 3 avril, M. Gaston Stratford, du bureau du député Sébastien Schneeberger m’informe d’un lien Internet: les dénonciations relatives au non-respect des consignes et directives en période COVID-19. Il dit aussi que les citoyens, quand ils observent des manquements aux consignes dans cette période du COVID -19, peuvent porter plainte à la Sûreté du Québec, en dénonçant tout groupe qui ne respecterait pas les consignes de la Santé publique.
Pour les citoyens des districts 10-11-12-1-4, invitation à porter plainte à la Sûreté du Québec (819 478-2575) chaque fois qu’un Cessna ou Hélico vous survole, vous tourne bruyamment autour. Note : Ces plaintes ne concernent pas les propriétaires d’avion qui voyagent pour affaires, qui vont et reviennent sans tourner en rond, sans nous déranger. Nous attendons des réponses des autorités compétentes. Qui survole notre territoire et avec quel permis? Nous attendons réponses à nos questions.
Le samedi 4 avril, j’ai compté 11 Cessna en 1h30, et ça continue. J’ai suivi la suggestion du bureau du député Schneeberger, j’ai téléphoné à la Sûreté du Québec, j’ai fait 2 plaintes en 5 minutes. Un jeune policier m’a envoyé promener, a refusé de prendre ma deuxième plainte, m’a accroché la ligne au nez, après m’avoir dit qu’il y a d’autres urgences, pas le temps de lui demander son nom, de s’identifier.
Dès lundi prochain, je saisirai le bureau du député Schneeberger pour la suite. Il est inacceptable qu’un commerce non essentiel comme l’école de pilotage Select Aviation poursuive ses opérations alors qu’elle devrait être en quarantaine depuis le 13 mars. Si un citoyen ne respecte pas les consignes, on envisage de l’amender de 1 000$ à 6 000$. Dans cette école, plusieurs élèves pilotes ne respectent pas les consignes et sont vecteurs du coronavirus. Cette école ne respecte pas les consignes de la quarantaine et on les laisse en toute impunité mettre en danger notre population.
Les gouvernements municipal et provincial doivent agir pour notre protection, alors que le coronavirus contamine de plus en plus de gens, le plus dur étant à venir. Pourquoi faudrait-il qu’en plus de souffrir du confinement, une bonne partie d’entre nous (70 ans et plus) doive en plus subir les nuisances sonores de ces avions bruyants qui devraient rester au sol le temps décidé par Santé Québec.
Henriette Yergeau