COVID-19. Un peu partout à Drummondville, des arcs-en-ciel témoignent de la solidarité de la communauté drummondvilloise.
Depuis deux semaines, le mouvement provenant de l’Italie a pris de l’ampleur. À Drummondville, le Grand hôtel Times a illuminé son bâtiment d’un cœur formé par l’éclairage des chambres. «Notre chaîne est 100 % québécoise et nos fournisseurs sont d’ici. Durant la tourmente, nous sommes ouverts et c’est notre façon de rendre hommage aux anges gardiens et à tous les citoyens qui font leur devoir», a expliqué Jean Audet, propriétaire de la chaîne qui ouvrira bientôt quatre nouveaux établissements au Québec.
Pour la femme d’affaires Julie Arel, propriétaire du restaurant La Muse au centre-ville, ce geste est tout naturel. «Dès que ça commencé, on a imprimé les dessins qu’on recevait et on a décidé de les coller dans les vitrines. Ça met de la vie», a-t-elle commenté tout en préparant ses livraisons de la soirée.
Au Dépanneur Lindsay, c’est en famille que l’œuvre a été créée. Quant à Miss jujubes, son arc-en-ciel trône au-dessus d’un panier de Pâques. La boutique spécialisée Zone Course a fièrement affiché sa création avec une touche plus personnelle. La Boutique du danseur a aussi décoré sa vitrine d’une réalisation colorée.
Les résidences Les Jardins de la cité affichent à toutes les fenêtres un dessin d’arc-en-ciel en guise de solidarité.
À la Maison d’herbes de la rue Lindsay, le propriétaire Mike Lemay utilise un nouveau projecteur afin de propulser l’image de l’arc-en-ciel sur les murs de son commerce. De plus, des canettes de Kombuchanv aux couleurs de l’arc-en-ciel ont été mises sur le marché, ce qui rapportera 1 $ à la Fondation des YMCA du Québec à chacune des ventes.