L’information, un service essentiel mais fragile

L’information, un service essentiel mais fragile
Dave Beaunoyer, président et éditeur du journal L'Express de Drummondville. (Photo : (Photo Ghyslain Bergeron))

BILLET. Je sentais le besoin depuis vendredi de vous écrire… la finalité, 8e version de mon billet. Parce que l’avenir se définit désormais par demain et que la semaine prochaine se rapproche beaucoup plus d’une projection jadis sur une année. En 5 jours : vendredi, tout tournait au ralenti, dimanche, les centre d’achats et commerces de services fermés jusqu’au 1er mai; puis, lundi, la fermeture pour 21 jours de tout ce qui n’est pas essentiel. Un train à vive allure qui ne semble pas arrêtable.

Mon intention de départ : je souhaitais simplement prendre quelques instants pour vous informer que nous sommes plus que jamais en action pour couvrir les conséquences de cette pandémie qui nous affecte de façon exceptionnelle. Ça, ça n’a pas changé… ce qui change, c’est la réalité dans laquelle nous évoluons. Nous sommes tributaires de nos annonceurs. Peu d’entreprises peuvent se targuer d’offrir son produit final gratuitement. Le savoir-faire des artisans de L’Express vous est acheminé gratuitement que ce soit sur le numérique et bien entendu dans votre boîte aux lettres. Ce travail, nous pouvons l’accomplir grâce au dynamisme de nos gens d’affaires et à la vitalité commerciale de notre région. Bref, nous sommes tributaires de l’offre des commerçants et des acheteurs qui désirent un bien. Présentement, ni l’un ni l’autre n’est disposé ou autorisé à le faire.

Maintenant que cette pandémie chamboule notre quotidien et qu’elle est d’une intensité sans précédent, l’effet, si le commerce avec un grand «C» devient lattant, nos revenus deviennent minuscules. Il devient difficile de vous livrer le même contenu. C’est un peu comme vouloir se faire un café, mais que vous n’avez pas d’eau.

Toutefois, notre mission est essentielle, livrer une information vérifiée, commentée et analysée. Une information qui fait le contre-poids de nouvelles trop souvent futiles sur les réseaux sociaux. Une nouvelle centrée sur notre ville, notre région.

Nous prenons à cœur de vous informer à travers toutes nos plateformes traditionnelles et numériques. Bien entendu, notre site web, nous permet de vous informer en temps réel, les mises à jour sont rapides, le moyen le plus efficace pour demeurer connecté et tout savoir.

Nos pensées se dirigent vers les gens qui n’ont pas accès aux moyens technologiques. Bien malin celui qui pourra prédire la forme, la taille, et la façon d’être distribuée de notre édition papier dans les prochaines semaines. Nous ferons tout en notre pouvoir pour rejoindre les gens qui ne sont pas connectés. Dans ces éditions, nous vous offrirons un résumé de la dernière semaine.

À nos annonceurs, nos partenaires, si vous êtes essentiels pour aider vos concitoyens à passer au travers cette crise et demeurez ouverts, nous sommes là pour vous accompagner. On va se serrer les coudes et la ceinture. Être partenaire pendant cette crise, ce n’est certes pas de profiter de votre besoin et de la situation, sachant que tout tourne au ralenti, mais bien de vous accompagner, de lever la main à la population pour leur signifier que vous êtes toujours là pour eux.

Dans notre cas, nous allons continuer à offrir gratuitement tout notre savoir-faire.

Je vous souhaite la santé à vous et vos proches et aux entrepreneurs toute la résilience qui vous caractérise si bien. Si on peut vous aider, n’hésitez pas, nous sommes là grâce à vous et pour vous.

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