CORONAVIRUS. Dorénavant, tout rassemblement intérieur et extérieur est interdit dans la province, comme le veut le décret adopté vendredi visant à renouveler l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 29 mars prochain.
L’interdiction s’applique à tout type de rassemblement, à l’exception de ceux qui ne sont pas visés par une suspension du gouvernement comme certains milieux de travail, certains lieux publics visant à obtenir un service ou un bien (commerces, services gouvernementaux, etc.), dans un moyen de transport ou réunissant des occupants d’une résidence privée, ou de ce qui en tient lieu, et toute autre personne leur offrant un service ou dont le soutien est requis.
Dans ces cas d’exception, les employés, les clients, les usagers et les personnes offrant un service ou apportant un soutien doivent maintenir, dans la mesure du possible, une distance minimale de deux mètres avec les autres personnes.
Les rassemblements extérieurs étant également interdits, une distance minimale de deux mètres doit être maintenue entre l’ensemble des personnes, sauf s’il s’agit de personnes qui habitent la même résidence privée.
Bien que les corps policiers n’aient pas prévu imposer des amendes pour le moment, le décret donne le pouvoir aux policiers de disperser tout rassemblement. Les agents pourraient également intervenir avec un mandat d’ordonnance de la Direction de la santé publique, comme ce fut le cas vendredi dernier à Québec alors qu’une femme contagieuse refusait de suivre les directives.
D’ailleurs, des policiers de la Sûreté du Québec ont été réaffectés à des endroits névralgiques sur le territoire. Des patrouilleurs sont sur le terrain afin de sensibiliser la population à se conformer aux consignes de sécurité.
Rappelons qu’actuellement, le Québec compte 181 cas confirmés de COVID‑19, dont 5 personnes décédées et 1 personne guérie. Dans la région Mauricie/Centre-du-Québec, cinq personnes sont infectées par la COVID-19. (MD)