ÉDUCATION. Les étudiants fréquentant l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), campus de Drummondville compléteront leur session, a assuré la direction cet après-midi, en point de presse.
«Ce n’est pas parce que les installations physiques sont fermées que l’université est pour autant paralysée», a lancé d’entrée de jeu Daniel McMahon, recteur de l’UQTR. «La pause (de cette semaine) est nécessaire pour permettre de déployer les supports informatiques requis et réfléchir sur comment on va faire les choses dans le respect de tous. La priorité numéro un est d’abord sociosanitaire, la seconde est sur le comment on peut redémarrer les cours qui ne peuvent être dispensés en présentiel», a-t-il poursuivi.
L’UQTR annoncera demain après-midi la date de reprise des activités d’enseignement et toutes les modalités qui en découlent.
Il a tout de même été permis de savoir que la majorité des stages tombe à l’eau.
«Il va falloir vérifier avec chacun des professeurs quel est l’état d’avancement des stages. La directive pour le moment, c’est que ceux qui nécessitent une présence, on ne peut pas les continuer. Il va falloir voir de quelle façon on pourra les poursuivre, parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’il y en a qui mène à une obtention de titre professionnel ou de sanction professionnelle. Il faudra donc avoir des discussions avec les ordres professionnels. C’est du cas par cas», a-t-il précisé, ajoutant que les stagiaires dans le domaine de la santé pourraient éventuellement être appelés à répondre aux besoins du système.
Par ailleurs, tous les enseignants dispensant des cours en laboratoire sont à pied d’œuvre pour trouver des solutions de remplacement étant donné leur fermeture.
«L’imagination que déploient les professeurs est assez remarquable. Plusieurs idées pour remplacer certains laboratoires sont ressorties, par exemple par des vidéos et capsules», affirme Gilles Bronchti, représentant du syndicat des professeurs.
«Nous prenons des mesures nécessaires pour permettre que les activités de laboratoires essentiels aient lieu à la réouverture de l’université», ajoute M. McMahon.
En ce qui a trait aux méthodes d’enseignement préconisées par les professeurs et chargés de cours, Carole Neil, représentante du syndicat des chargés de cours, a laissé entendre ceci : «Les méthodes choisies pour enseigner la matière ne passeront pas nécessairement par les cours en ligne. Il y aura une variété de méthodes.»
«Nous sommes parfaitement conscients que la fin des cours en présentiel cet hiver modifiera considérablement la vie de nos étudiants. Mais j’ai la plus grande confiance en la capacité d’adaptation de tout le monde et à la très grande collaboration que les étudiants vont recevoir de la part de leurs professeurs et chargés de cours», a laissé tomber, sur un ton rassurant, le recteur, spécifiant que si des professeurs ou des chargés de cours ne seraient pas en mesure de dispenser leur enseignement, la direction veillera à trouver des solutions de remplacement.