ÉCONOMIE. Dimanche dernier, les Promenades Drummondville ont annoncé des heures d’ouverture écourtées en raison de la pandémie de la COVID-19. Or, mardi en fin de journée, déjà plusieurs commerces avaient décidé de fermer leurs portes avant l’heure prescrite par la direction du centre commercial.
Une simple promenade dans le bâtiment du boulevard René-Lévesque permet de constater l’hécatombe. Les allées du mail sont désertes et la plupart des commerçants tenaient le même discours : «Il n’y a pas un chat. On va attendre le mot d’ordre de la gérante demain, mais on voit bien ce qui se passe», ont affirmé des employées d’une bijouterie.
Le chocolatier Laura Secord, Le Chapelier, Cazza, Marise Petite, le Garage, David’s tea, San Fancisco (et tout le groupe Marie-Claire), Colori, entre autres, étaient déjà fermés vers 16 h.
À la fermeture des magasins, le détaillant de vêtements Tristan a aussi annoncé à ses employés que les activités étaient suspendues pour une durée indéterminée. De plus, tous les détaillants de cellulaires avaient plié bagage ou s’apprêtaient à le faire.
Même constat au centre-ville alors de plusieurs portes sont placardées d’une affiche qui mentionne que le commerce est fermé en raison de la pandémie.
Même si aucune consigne, pour le moment, n’a été émise par les autorités pour les lieux publics tels les centres commerciaux, plusieurs ont décidé de fermer. Il est donc préférable d’appeler avant de se déplacer.