MUSIQUE. Le temps d’une conviviale soirée, David Marin foulera les planches de la Maison des arts, le 27 février prochain, retrouvant ainsi la scène qui l’a vu faire ses premiers pas dans le domaine artistique.
Au secondaire, David Marin fréquentait l’école Jean-Raimbault, en concentration musique. La Maison des arts était comme une deuxième salle de classe. «À l’époque c’était le Centre culturel, là où j’ai donné mes premiers shows. J’ai un lien particulier avec cette salle : j’ai appris beaucoup et la passion pour mon métier s’est forgée. Ça va toujours rester un endroit unique pour moi», raconte David Marin, avec nostalgie.
Du plus loin qu’il se souvienne, David Marin était un passionné de musique. «J’avais cinq ans et je me montais des percussions pour jouer du drum. Puis, rapidement j’ai commencé des cours de piano. Je n’ai pas de souvenir où je ne pratique pas un instrument», explique-t-il. Son grand-père, un accordéoniste, lui a appris à jouer de la cuillère et sa grand-mère lui prêtait son piano. «Très jeune, j’ai fait plusieurs petits spectacles dans des villages autour de Drummondville avec mon grand-père», se remémore-t-il.
Alors que David Marin, avec ses musiciens, foulera les planches de la Maison des arts, le public aura droit à une mise en scène parmi les plus originales pour le spectacle Hélas Vegas sur les ondes de Radio Compost.
«On transporte les gens au cœur de l’enregistrement d’une émission de radio, qui est ponctuée par de fausses publicités jouées par le band, des appels d’auditeurs et des chansons qui sont les miennes, évidemment», souligne David Marin, heureux de jumeler sa deuxième passion – la radio – à son spectacle.
Plan large sur David Marin
Avec une carrière florissante s’étalant sur une dizaine d’années déjà, David Marin a parcouru les routes du Québec et de l’Europe à plusieurs reprises, chanté avec les plus grands chansonniers québécois et composé pour de nombreux projets artistiques.
En novembre 2018, il a sorti son troisième et plus récent album: Hélas Vegas. «Je l’ai écrit dans une période de ma vie que certains pourraient appeler la crise de la quarantaine», lance David Marin.
Comme la réalisation de Hélas Végas a duré plusieurs années, le disque ressemble à un parcours «qui se termine en studio avec un band, amenant ainsi de la légèreté à cet opus qui autrement aurait pu être déprimant».
«C’est un genre de plan large sur ma vie. L’album représente beaucoup ma génération. La quarantaine est un âge où on se rend bien souvent compte que notre couple a évolué, après avoir fondé une famille. Parfois, le couple reste tandis que d’autres fois, il se brise. À cet âge, on a l’impression de s’être perdu un peu et l’envie de se retrouver est universelle», fait-il savoir.
L’album est un périple inspiré par sa rupture conjugale, un nouvel amour et des voyages dans les déserts du Sahara et de la Californie ainsi que du grand air de l’Islande et du fleuve. «Je me suis acheté une petite maison vitrée, avec vue sur les marées du Bas-Saint-Laurent. Je pense que c’est ce qui a le plus teinté mon disque», conclut-il.