FAMILLE. Réclamant de meilleures conditions de travail, les quelque 200 responsables en services éducatifs (RSE) en milieux familiaux régis et subventionnés de Drummondville entameront des moyens de pression.
Les 10 000 membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (FIPEQ-CSQ) ont voté à 96,3 % en faveur de la grève.
À compter du 31 janvier, les RSE ouvriront leur service de garde 15 minutes plus tard le vendredi, et ce, pour un total de deux heures au terme de huit semaines. Le mandat de moyens de pression, qui a été entériné aujourd’hui, prévoit également une demi-journée et une journée complète de grève au moment jugé opportun.
Dans le cadre des négociations de l’entente collective, le gouvernement Legault a offert une hausse salariale de 0,5%, faisant passer l’équivalent du salaire de la RSE de 12,42$ à 12,48$ l’heure. Or, le salaire minimum au Québec passera à 13,10 $ l’heure à partir du 1er mai prochain.
La FIPEQ-CSQ demande un rattrapage monétaire équivalent à 16,75 $ l’heure, soit une augmentation de 35%. Ainsi, une RSE gagnerait le même salaire qu’une éducatrice non-formée au premier échelon dans un centre de la petite enfance (CPE).
Les RSE demandent également davantage de ressources financières pour accomplir un portrait périodique de l’enfant ainsi que la possibilité d’accueillir plus d’un enfant ayant des besoins particuliers.
Les votes de grève se sont tenus du 6 au 14 janvier à travers la province.