HABITATION. Alors que le projet de minimaisons «La forêt des minis» est sur la glace, l’instigatrice Linda Desmarais est retournée à la table à dessin pour présenter un nouvel écoquartier dans le secteur Saint-Nicéphore.
Le nouveau projet nommé «Mini quartier» propose une trentaine d’unités sur la rue des Goélands, entre les boulevards Mercure et Saint-Joseph. Une majeure partie du boisé serait conservée.
«L’idée de construire moins d’unité s’est imposée d’elle-même puisqu’ il y a peu de terrains disponibles à l’intérieur des limites d’urbanisation de Drummondville. Ces terrains appartiennent déjà à d’autres entrepreneurs ou ces terrains ont un relief trop coûteux à développer, comme les milieux humides ou les terrains trop bas», explique Linda Desmarais, citoyenne instigatrice du projet écoquartier de minimaisons à Drummondville.
Un plan préliminaire a été acheminé au Service de l’urbanisme de la Ville de Drummondville en novembre dernier. Plusieurs étapes restent cependant à franchir. «L’aqueduc est desservi tout près de notre secteur, mais nous souhaiterions aussi avoir le service sanitaire. Les démarches sont en cours, fait savoir Linda Desmarais. Les infrastructures souterraines devraient débuter cet été.»
Les premières habitations pourraient voir le jour au printemps 2021, selon Mme Desmarais. «Si les délais sont respectés, il est encore possible d’ériger les premières minimaisons cet automne.»
La forêt des minis
Bien que les minimaisons soient autorisées sur le territoire de Drummondville, celles-ci doivent respecter certaines conditions. Les projets doivent notamment éviter de favoriser la faible densité et l’étalement urbain.
C’est pourquoi, le premier projet «La forêt des minis», qui prévoyait 165 minimaisons sur la rue Stéphane près du Club de golf Monty, est «en statuquo».
«Ce terrain est à l’extérieur des limites d’urbanisation de la Ville. Ceci veut dire qu’elle exige que tous les terrains non construits à l’intérieur de la limite d’urbanisation le soient avant qu’on débute des constructions à l’extérieur de la limite d’urbanisation», explique Mme Desmarais.
Les minimaisons, qui suscitent un intérêt grandissant auprès des propriétaires, se veulent une habitation mesurant entre 300 et 600 pieds carrés.