AFFAIRES. Depuis le 1er octobre dernier, le Gymnase Drummond a de nouveaux propriétaires. Le groupe de trois actionnaires, soit François Deshaies, Mario Jutras et Geneviève Lacharité a acquis l’entreprise du boulevard Lemire après que le fondateur, Mario Lanoie, ait décidé de passer le flambeau, tout près de 30 ans après la création du centre d’entraînement.
«Mario Lanoie m’a lancé «je vais te vendre ça», un peu à la blague. C’est comme ça que l’aventure a commencé», a exprimé François Deshaies, copropriétaire.
Fondé en mars 1990, c’est la première fois que des changements surviennent au sein de l’administration. «Parti de rien», le Gymnase Drummond a su faire sa place dans le monde de l’entraînement.
«Pour moi, c’est un bon «timing». Disons que la transaction et la transition se sont faites doucement. Les clients sont pour la plupart au courant; ils n’ont pas vu de différence. On va garder la philosophie de l’entreprise qui est de mettre le membre à l’avant-plan et de toujours «avoir la coche de plus». Ma conjointe va œuvrer plus dans l’administration pour le moment, mais il n’est pas impossible qu’elle se greffe à l’équipe dans le futur», a admis M. Deshaies qui travaille au gymnase depuis 1999.
Justement, c’est sa présence au gymnase qui a mené à l’association de lui, sa femme et Mario Jutras, président de PH Vitres d’auto, à Sainte-Perpétue.
«J’ai été l’entraîneur de Mario Jutras qui est membre ici depuis une vingtaine d’années. De fil en aiguille, après des discussions, il a décidé de prendre part au projet», a ajouté M. Deshaies.
«Pour répondre à votre question, oui, c’est en quelque sorte un projet de retraite et j’ai vraiment confiance en notre groupe. Mario Lanoie a fait de belles choses et on compte bien continuer ce qu’il a commencé. J’agirai comme mentor, si l’on peut dire. Je ne quitte pas pour autant mon poste chez PH Vitres d’auto où j’assume la présidence de l’entreprise. C’est ma vie, je suis là depuis 42 ans!», a précisé M. Jutras.
Justement, le Gymnase Drummond voit grand. Après quelques rénovations déjà entamées, François Deshaies compte bien annoncer de nouveaux projets, si tout va bien, en 2020.
«Je ne veux rien dire pour le moment, car c’est embryonnaire. Mais ce sera unique dans la région et il y a une demande. Notre désir de combler les besoins de monsieur madame Tout-le-monde est notre priorité, car les membres sont à l’aise dans nos installations. Ils ont un sentiment d’appartenance. On continue de faire tomber les barrières avec notre proximité envers la clientèle», a mentionné M. Deshaies, en conclusion.