GRÈVE DES AUTOBUS. Ce matin, les usagers du transport en commun ont eu une bien grande surprise. Les autobus qui d’habitude les transportent à bon port ne se sont pas présentés. L’Express est allé à leur rencontre.
La Ville de Drummondville a partagé, tôt en journée, un communiqué informant la population de l’arrêt des services d’autobus pour une durée indéterminée. Plusieurs citoyens n’étaient visiblement pas au courant.
C’est le cas de Joanie, une jeune femme de 19 ans qui attendait patiemment au Terminus urbain à l’angle des rues des Forges et Lindsay. Celle qui se fiait sur l’autobus pour se rendre à son travail était tout simplement découragée. «Au lieu de me coûter 3,75$ aller-retour en autobus, je vais devoir payer 40$ de taxi pour ma journée de travail», lance-t-elle outrée.
À ses côtés se trouvait Christine, 17 ans. Elle déplore qu’ils seront nombreux à ne pas pouvoir se rendre à leur travail ou à leurs cours.
«Il y a en a beaucoup plus qu’on pense qui prennent l’autobus. Plusieurs qui fréquentent l’école des adultes utilisent l’autobus pour se déplacer», précise-t-elle visiblement choquée des conséquences de cette grève.
Un de ces jeunes a d’ailleurs été aperçu à un arrêt situé à l’angle des rues Cormier et Leclerc. Luis, prévoyait se rendre au Centre de formation générale aux adultes Sainte-Thérèse en transport en commun pour s’éviter 40 minutes de marche. «Je n’ai pas le choix de marcher. Je ne connais pas les raisons derrière cette grève donc je ne peux pas juger les chauffeurs», ajoute-t-il avant de se mettre en route.
Rencontrée à l’angle du boulevard Saint-Joseph et Saint-Jean, Clémence Préfort semblait peu affectée par la situation. «Ce sont des choses qui arrivent. J’ai l’argent pour un taxi, mais je comprends que c’est fâchant pour ceux qui n’en ont pas», affirme-t-elle.
Plusieurs usagers ont été vus, cellulaires à la main, demander de l’aide à un proche ou en train appeler un taxi afin d’éviter de fâcheux retards.