HOCKEY. Après une attente de plusieurs années, le rêve de voir une équipe de hockey féminin représenter le Cégep de Drummondville pourrait enfin se matérialiser. Le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) rendra une décision officielle à ce sujet au cours des prochaines semaines.
L’an dernier, les dirigeants sportifs du collège drummondvillois s’étaient vu refuser leur demande d’obtenir une équipe dans la division 1 du circuit collégial de hockey féminin. Le RSEQ avait alors expliqué sa décision par un bassin insuffisant de joueuses élites pour accueillir une dixième équipe dans cette ligue.
Depuis, le portrait a toutefois changé puisque le RSEQ procédera à une expansion dès la saison 2020-2021 en créant une division 2 au sein du circuit de hockey collégial féminin. Dans le scénario retenu, seulement six équipes (au lieu de neuf cette saison) évolueront en division 1. Alors que le programme du Collège Lionel-Groulx cesserait ses activités en raison de problèmes de recrutement, deux équipes actuelles seront reléguées en division 2, dont possiblement celle du Cégep de Rimouski. Quant à la nouvelle division 2, elle comptera entre quatre et six formations.
Mercredi prochain, les responsables de la candidature drummondvilloise présenteront donc officiellement leur demande afin d’accéder à la division 2. Les établissements de Trois-Rivières, de Thetford Mines, de Beauce-Appalaches et de l’Outaouais seraient également dans la course.
La division 1 visée d’ici deux ans
Se disant confiant de recevoir une réponse positive du RSEQ d’ici la fin du mois de novembre, le gestionnaire administratif du sport et de l’activité physique du Cégep de Drummondville, Michaël de Grandpré, ne cache pas l’ambition du programme de faire rapidement le saut en division 1.
«La nouvelle division 2 est un passage obligé, mais on vise de joindre la division 1 dans un horizon de deux ans. Notre bassin de recrutement s’étend jusqu’à Sherbrooke, Victoriaville, Saint-Hyacinthe et Trois-Rivières, mais notre but premier, c’est de permettre aux hockeyeuses de la région de Drummondville de rester ici. Nous sommes reconnus pour l’excellence de nos joueuses, mais en ce moment, elles se retrouvent un peu partout au Québec», a expliqué Michaël de Grandpré, en précisant que la période de recrutement s’ouvrira dès le 1er décembre.
Chaque année, de nombreuses athlètes issues du programme de hockey féminin de l’école secondaire Marie-Rivier font le saut au sein de la ligue collégiale. La saison dernière, la Drummondvilloise Gabrielle David a d’ailleurs remporté le championnat des pointeuses du circuit québécois. L’ex-joueuse des Titans du Cégep Limoilou évolue maintenant aux États-Unis, dans la première division de la NCAA.
À l’Olympia pour commencer
Par ailleurs, la nouvelle équipe du Cégep de Drummondville évoluerait au futur Centre sportif Girardin, qui sera érigé à l’intersection des rues Marchand et Pelletier. D’ici à ce que ce nouvel aréna soit construit, à l’été 2021, c’est l’Olympia Yvan-Cournoyer qui servirait de domicile aux Voltigeurs.
Si le projet se concrétise, il s’agira de la 17e équipe intercollégiale à faire son entrée au Cégep de Drummondville. Le badminton, le baseball, le basketball (féminin et masculin), le cross-country, le flag football, le football, la natation, le soccer extérieur (féminin et masculin), le soccer intérieur (féminin et masculin), le tennis, le tir à l’arc ainsi que le volleyball (féminin et masculin) sont déjà représentés.
Éric Langlois comme entraîneur-chef?
Selon nos informations, Éric Langlois se verrait confier le poste d’entraîneur-chef de la future équipe de hockey féminin des Voltigeurs si elle est bel et bien acceptée au sein du RSEQ. L’homme de hockey est à la tête du programme sport-études en hockey féminin de l’école secondaire Marie-Rivier depuis quelques années.
S’il est retenu, Éric Langlois voudrait s’entourer de l’ex-hockeyeur professionnel Frédéric St-Denis comme entraîneur des défenseures. L’ex-joueuse de baseball Stéphanie Savoie serait également approchée pour compléter le personnel d’entraîneurs. C’est François Pellerin qui prendrait en charge le volet de la préparation physique des joueuses.