BASEBALL. Une performance irréprochable de Xavier Tremblay au monticule a mené le Brock à une victoire de 3-0 sur le Polycor de Charlesbourg, vendredi soir, au stade Jacques-Desautels, en lever de rideau de la finale de la Ligue de baseball senior majeur de Québec (LBSMQ).
Après avoir ouvert le pointage en deuxième manche, la formation drummondvilloise a ajouté deux points à la manche suivante. L’affrontement n’aura duré qu’une heure et 36 minutes. En l’emportant devant de nombreux spectateurs, les champions en titre du circuit ont pris les devants 1-0 dans cette série quatre-de-sept.
Possédant son étoffe des grands jours, Tremblay a limité les frappeurs du Polycor à seulement quatre coups sûrs. L’as-droitier de 25 ans a réalisé pas moins de dix retraits au bâton tout en n’accordant aucun but sur balles.
Le partant du Polycor, Philippe Seyer-Lamontagne, a également offert une solide prestation. Le droitier n’a permis que sept coups sûrs et deux buts sur balles.
«C’était un vrai duel de lanceurs, a commenté le joueur-entraîneur du Brock, Mathieu Audet. Tremblay était en grande forme. Il nous a donné l’élan nécessaire pour bien commencer cette série. Quant à Seyer-Lamontage, c’est un lanceur qui varie bien ses lancers. Il est difficile à affronter.»
«Notre défensive a aussi bien appuyé Tremblay, a ajouté Audet. On a réalisé trois doubles jeux, chaque fois sur des balles frappées vers Jonathan Dubé à l’arrêt-court.»
En offensive, Jonathan Paré a produit deux des trois points des champions de la saison régulière. De son côté, Samuel Guilbert a réussi deux coups sûrs.
Les deux équipes se retrouveront dès dimanche, à 16 h, au parc Henri-Casault de Québec. On devrait avoir droit à un duel entre les droitiers Jonathan Paré et Alexandre Laprise. Le match numéro trois est prévu mercredi soir, à 20 h, au stade Jacques-Desautels.
«Comme on s’y attendait, le Polycor nous a offert une bonne adversité. On s’attend à des matchs serrés et à bas pointage jusqu’à la fin de cette série. Pour continuer sur la même lancée, on doit éviter de leur ouvrir la porte en défensive», a conclu Mathieu Audet.