JUSTICE. Un passage à la Tablée populaire qui a mal tourné le 21 juin dernier a ouvert la porte de la prison à Bryan Boucher Bilodeau pour une durée de neuf mois, mardi, au Palais de justice de Drummondville.
Le jour de l’agression, l’homme âgé de 22 ans s’est disputé avec un autre individu. Après lui avoir lancé de la nourriture, Bryan Boucher Bilodeau s’est fait montrer la porte de sortie par un intervenant de la Tablée populaire. Le Drummondvillois a alors décidé de lancer une chaise en direction de l’employé en question. Celui-ci a été atteint à la main par l’objet. La chaise a toutefois terminé son envolée derrière la tête d’une femme qui mangeait sur place.
À l’arrivée des forces de l’ordre, Bryan Boucher Bilodeau était particulièrement agité. Il a proféré des menaces à l’endroit des policiers et il a craché sur l’un d’eux. Le principal intéressé a admis qu’il était intoxiqué lors des événements. Il était également sous probation.
Pour compléter la liste des sept accusations pour lesquelles il a plaidé coupable, Bryan Boucher Bilodeau a reconnu avoir commis un méfait public, en déposant une fausse plainte contre un de ses proches. Il a commis son délit, alors qu’il se trouvait dans un état de psychose. Celle-ci lui a valu une semaine d’hospitalisation.
La suggestion commune entérinée par la juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec tient compte des nombreux antécédents judiciaires de Boucher Bilodeau et de la nécessité pour lui d’être épaulé sur le plan psychologique.
Bryan Boucher Bilodeau sera sous probation pour une période de 18 mois. Il lui sera interdit de se rendre à la Tablée populaire. Il continuera d’être suivi par le Centre de services en déficience intellectuelle (CRDI) de la Mauricie et du Centre-du-Québec pendant cette période.
Puisque le jeune homme a déjà passé l’équivalent de 132 jours en détention préventive, il sera encore derrière les barreaux pour près de cinq mois. Boucher Bilodeau ne pourra posséder d’armes et devra fournir un échantillon d’ADN aux autorités.
La juge Ménard lui a suggéré d’aller chercher l’aide nécessaire sur le plan psychologique et médical et d’éviter de consommer de nouveau, afin d’éviter des démêlés avec la justice.