ÉLECTIONS. Ça y est, c’est parti cette campagne électorale fédérale qui place la circonscription de Drummond parmi celles qui donnent des chances de victoire aux quatre principaux partis.
Si l’on excepte le député sortant François Choquette, du NPD, qui a fait savoir l’an dernier qu’il briguerait un troisième mandat, le parti conservateur s’est montré le plus rapide sur la gâchette en nommant sa candidate, Jessica Ebacher, dès le mois d’avril.
Le Bloc québécois, du nouveau chef Yves-François Blanchet, a choisi Martin Champoux il y a exactement deux mois, confiant de ramener Drummond dans le giron souverainiste.
Les libéraux tardent, de leur côté, à élire leur porte-couleur. La date de la soirée d’investiture n’est même pas encore annoncée alors que le conseiller municipal William Morales et Julie Lemieux, la mairesse de Très-Saint-Rédempteur, en Montérégie, native de Drummondville, ont fait connaître depuis plusieurs semaines leur intérêt. Il ne faut pas pour autant écarter le parti de Justin Trudeau d’une possible victoire dans Drummond. Comme on le sait, c’est souvent au niveau des chefs de partis, qui prennent presque toute la place dans les médias nationaux, que se joue la «game» locale.
Ajoutons que le Parti vert pourrait, comme ailleurs au Canada, causer une petite surprise, Le candidat Frédérik Bernier pourrait bien aller chercher des votes inattendus dans notre région. Idem pour Steeve Paquet du Parti populaire du Canada.
Sur les médias sociaux, plusieurs évoquent déjà une lutte à deux entre les conservateurs et les bloquistes dans Drummond, mais cette hypothèse vaut bien celle qui accorde une certaine faveur à François Choquette. Le député sortant a travaillé efficacement sur le terrain ces dernières années, loin de l’attention médiatique, telles que des conférences sur l’impôt et l’immigration entre autres. Certains l’ont remarqué et pas seulement des néo-démocrates.
Sur le site Québec125, la projection du vote dans Drummond indique que les libéraux et les conservateurs sont au coude à coude, 27,3 % pour le parti d’Andrew Scheer et 27,1 % pour celui de Justin Trudeau. Le Bloc vient ensuite avec 22,6 %, suivi du NPD avec 11 %, qui est talonné par le Parti vert avec 9,1 %. On accorde un maigre 2 % au Parti populaire de Maxime Bernier. Toujours selon Québec125, les probabilités de victoire sont estimées à 47 % pour les conservateurs et à 44 % pour les libéraux.
Mais il n’en demeure pas moins que la campagne électorale qui s’amorce, l’une des plus courtes dans l’histoire du pays, fera sans doute bouger l’aiguille. Car, en campagne électorale, il y a toujours quelque chose qui change.
Il appartiendra à chacun de faire son choix. C’est un devoir démocratique qui n’est pas à prendre à la légère. Bonne réflexion à tous!