HUMOUR. Mariana Mazza veut rencontrer son public. Et c’est ce qu’elle fera grâce aux Dialogues du vagin, le nouveau segment de son spectacle Femme ta gueule qu’elle présentera le 14 septembre prochain à la Maison des arts de Drummondville.
Les Dialogues du vagin, c’est l’idée que l’humoriste a eue alors qu’elle avait deux souhaits : réinventer la forme de son premier spectacle solo et échanger avec son public. Elle fait un clin d’œil à la pièce de théâtre féministe les Monologues du vagin.
Grâce à cette séance de discussion, le public est invité à lui poser des questions pendant une trentaine de minutes, à la fin de sa représentation. Aucun sujet n’est tabou.
«J’avais envie de créer des moments uniques et de communiquer avec mon public. J’aime ça parler avec des gens, donc aussi bien le faire quand j’ai un rush d’adrénaline après un show», relate-t-elle.
Par-dessus tout, elle désirait plus que «juste prendre une photo» avec ses admirateurs. «Je ne veux pas devenir une publication Instagram», lance-t-elle. Bref, elle voulait du vrai… C’est tout à son image.
Trois ans d’évolution
Le 14 septembre prochain, Mariane Mazza foulera les planches à Drummondville avec son premier one-woman-show pour une dernière fois. Trois ans plus tard, la tournée de Femme ta gueule tire à sa fin. Avec ce spectacle, elle a abordé toutes sortes de sujets à propos de sa vie personnelle comme la sexualité, ses complexes et ses opinions.
«Je ne veux pas trop penser à la fin de tout ça. Il y a des jours où j’ai peur de dire adieu à mon spectacle Femme ta gueule, car c’est un confort dans lequel je suis depuis longtemps. Ça fait quand même trois ans que je le porte sur mes épaules. D’un autre côté, j’ai hâte de présenter du nouveau matériel», confie-t-elle.
Depuis la fois où elle est montée sur scène pour sa première représentation, elle avoue avoir changé. «Il y a beaucoup de choses qui ont évolué et pas seulement le texte. D’abord, moi j’ai changé. Je ne suis plus la même fille qu’avant et je ne vois pas la scène de la même façon. J’ai aussi beaucoup évolué par rapport à mon acceptation de la critique du public», confie-t-elle.
Marianne Mazza a une forte personnalité et dégage une énergie inégalable. Son trait de caractère lui vaut parfois quelques critiques, dont celle d’être vulgaire. À cela elle répond avec toute la confiance qu’on lui connaît: «Je m’en crisse». La lauréate de l’Olivier de l’année en 2017 a surtout compris qu’elle ne peut pas plaire à tout le monde.
Avec son premier spectacle, elle espérait marquer l’esprit des gens. «Femme ta gueule, c’est une espèce de rébellion. Je voulais que les gens se rappellent le titre provocateur, mais positif. Je désirais également susciter la curiosité», explique-t-elle.
Elle peut dire : «Mission accomplie!», car depuis son arrivée sur la scène humoristique québécoise, Mariana Mazza s’est taillé une place de choix.
D’ici quelques jours, elle se joindra à l’émission de radio le Clan MacLoed, diffusée sur les ondes de CKOI. Puis, malgré sa tournée qui se termine en décembre prochain, elle ne sait pas ce qui l’attend. «Pour la suite on verra. Une chose à la fois», conclut-elle.