GOLF. Le club de golf Le Drummond, situé à Saint-Majorique-de-Grantham, fera peau neuve au cours des prochaines années.
Ayant fait l’acquisition de ce club il y a deux ans, le groupe d’actionnaires investira une somme de 500 000 $ afin de moderniser ses installations. Les travaux de rénovation commenceront dès cet automne et se poursuivront de façon discontinue sur une période de trois ans.
«Notre club reste un peu méconnu. Notre terrain est une petite perle cachée, mais nos infrastructures laissent à désirer, a expliqué Jasmin Lupien, l’un des propriétaires du club majoriquois. Notre mandat n’est pas de devenir un club haut de gamme, comme Soprema veut le faire avec le club de Drummondville. On vise plutôt le milieu de gamme. On va améliorer notre environnement pour offrir quelque chose de plus intéressant à notre clientèle. On veut que les gens soient émerveillés en nous rendant visite.»
«On veut développer notre propre identité, a renchéri son père, Gilles Lupien. En donnant un côté majestueux à notre club, on veut développer le sentiment d’appartenance des gens. Ils seront fiers de venir chez nous.»
Comptant environ 80 membres à l’heure actuelle, le club majoriquois souhaite augmenter ce nombre au cours des prochaines années. «On veut toutefois garder de la place pour les tournois. On en organise une quarantaine par année, dont le plus vieux est celui des seniors qui regroupe plus de 100 joueurs tous les deux mardis», a précisé Gilles Lupien, qui s’est également fixé comme objectif de rajeunir la clientèle du club.
«Plusieurs clubs ont fermé ces dernières années, mais on constate que le creux de vague est passé. On veut maintenant ramener les jeunes familles vers la pratique du golf.»
«Avoir un terrain de golf, c’est comme avoir un restaurant, a ajouté Marie-Pier Page, qui fait également partie du groupe d’actionnaires. Tu ne fais pas ça pour devenir millionnaire, mais plutôt par passion. On est tous là parce qu’on est passionnés par ce sport.»
Des améliorations notables
Dès cet automne, le chalet principal du club, une bâtisse qui date de 1975, subira d’importantes rénovations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Quelques améliorations seront également apportées au terrain, un parcours de style écossais comptant 18 trous et s’étalant sur plus de 7000 verges.
La mezzanine située à l’arrière du bâtiment sera également réaménagée. Un escalier extérieur rendra l’endroit plus accessible. «Les gens ne vont pas souvent au deuxième étage. Pourtant, la vue sur le terrain est exceptionnelle», a souligné Jasmin Lupien.
Par ailleurs, un petit pont sera construit entre le chalet et le 18e trou. «Il sera semblable au pont Ben Hogan qu’on voit au tournoi des maîtres à Augusta. Ça deviendra une marque de commerce pour notre club», a affirmé Gilles Lupien.
De plus, le terrain de pratique sera également amélioré. «Pour ceux qui n’ont pas beaucoup de temps pour jouer, il faut que la pratique devienne un jeu, a expliqué Gilles Lupien. Notre terrain de pratique deviendra donc un terrain de jeux avec des cibles bien identifiées permettant de mieux simuler les situations de jeu que l’on retrouve lors d’une réelle ronde de golf.»
Enfin, les fosses de sable seront réaménagées. «Notre terrain est déjà l’un des rares au Québec de style link, tel qu’on voit en Écosse et à l’Omnium britannique. Nos trappes de sable de style Pat Bunker donneront encore plus de personnalité à notre terrain», a indiqué Gilles Lupien, qui sera honoré lors de la première édition du tournoi du coach, le 21 septembre prochain.
Un potentiel récréotouristique
Au-delà du golf, les actionnaires du club Le Drummond entendent toujours développer un centre récréotouristique quatre saisons incluant de l’hébergement d’ici cinq ans. En plus d’une auberge et d’un spa, on y proposera des activités extérieures telles qu’une patinoire, des pistes de ski de fond et des sentiers de motoneige.
«On a embarqué dans ce projet pas seulement à cause du golf, mais en raison de tout le potentiel qui existe autour du club. On a un tiers du terrain qui est boisé, en pleine nature, tout près de la forêt Drummond. On veut y développer des chalets écologiques, un type d’hébergement qui se situe entre le camping et un hôtel de luxe», a expliqué Jasmin Lupien, en précisant qu’une rencontre a récemment eu lieu avec la municipalité de Saint-Majorique afin de mettre ce projet sur pied.