ÉDUCATION. L’heure de la rentrée a sonné au Cégep de Drummondville. Pour la session d’automne, l’établissement scolaire accueille 2 422 étudiants, dont 1 200 en première année.
Il s’agit d’une légère baisse comparativement à l’an dernier, alors qu’un nombre record avait été enregistré avec 2 442 étudiants.
Cette année, le secteur préuniversitaire représente 41,6 % de la population étudiante, alors que le secteur technique se situe à 50,3 %. Le Tremplin DEC est de 8,1 %. Parmi les étudiants qui fréquentent l’un des 19 programmes et techniques offerts, 56,9% sont des filles et 43,1% des garçons.
En ce qui concerne les programmes de formation technique (DEC), le Cégep enregistre cette année un record avec 1 218 inscriptions. Selon la direction, cette situation reflète les besoins de main-d’œuvre criants au sein de plusieurs secteurs d’activités économiques.
Par ailleurs, les cégeps de la région bénéficieront d’un financement supplémentaire totalisant 6 M$, a récemment annoncé le gouvernement provincial. Ces sommes sont notamment le fruit d’un nouveau modèle de financement adopté en juin dernier.
«Concrètement, ce que le nouveau modèle de financement apporte, c’est un allègement dans la structure et une plus grande autonomie des collèges dans leurs choix et moyens à privilégier pour atteindre leur mission. Cela signifie plus de financement pour les programmes d’aide à la recherche, l’attraction d’étudiants internationaux et les services à la collectivité», explique la directrice générale du Cégep de Drummondville, Brigitte Bourdages.
Le Cégep de Drummondville touchera pour sa part un montant de 2,9 M$, incluant 1,3 M$ pour le financement de la masse salariale des enseignantes et enseignants. «Plus spécifiquement, nous avons choisi de développer les technologies de l’information, les nouvelles méthodes pédagogiques et les mesures d’aide à la réussite, les projets des services aux étudiants ayant des besoins particuliers et la mise en valeur de notre communauté collégiale. Ces belles nouvelles nous ont également permis de procéder à la confirmation et à la création de plusieurs postes», poursuit-elle.
Rappelons qu’en juin dernier, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a annoncé que les établissements collégiaux du Québec pourraient profiter d’une aide supplémentaire de 68 M$.