JUSTICE. Remis en liberté au terme de son enquête caution le 27 juin dernier, Stéphane Blanchette n’aura même pas eu besoin d’une semaine pour retourner derrière les barreaux. Il a reconnu ses fautes, vendredi, au Palais de justice de Drummondville.
Le résident de Saint-Félix-de-Kingsey a plaidé coupable à une accusation d’entrave au travail des policiers, à une autre de menaces à l’endroit de ces derniers en plus de reconnaître un méfait. Des accusations de bris de conditions se sont ajoutées, puisqu’il devait garder la paix et rester dans une maison de thérapie.
Après avoir passé l’équivalent de 75 jours en détention préventive, Blanchette sera encore à l’ombre pour une durée de 45 jours pour purger sa peine imposée par le juge Gilles Lafrenière de la Cour du Québec.
Le 3 juillet, Blanchette s’est présenté au poste de police pour signifier sa volonté de changer de maison de thérapie, car il avait eu maille à partir avec certains individus. Puisqu’il devait fréquenter l’établissement, les policiers lui ont fait savoir qu’il venait de commettre un bris de condition et qu’ils étaient dans l’obligation de le transporter à la prison Talbot à Sherbrooke. L’homme âgé de 51 ans fulminait. Il a alors lancé ses espadrilles, avant d’insulter un policier de façon grotesque et de le menacer. Le quinquagénaire s’est débattu et s’est montré agressif.
Son avocat, Me François Lafrenière, a toutefois précisé que les écarts de conduite de son client sont survenus «en réaction aux propos des policiers à son égard».
Au moment d’être transporté par les forces de l’ordre, il a également endommagé la cloison de sécurité du véhicule en y allant d’un coup de tête.
Stéphane Blanchette fait aussi face à trois chefs d’accusation de voies de fait avec lésions. Les gestes qui lui sont reprochés seraient survenus le 21 mars dernier. Il reviendra au Palais de justice de Drummondville le 1er octobre prochain pour son enquête préliminaire dans ce dossier.