JUSTICE. Le malfaiteur Nicolas Rancourt a plaidé coupable à 14 différents chefs d’accusation, mardi, au Palais de justice de Drummondville. Il recevra toutefois sa sentence ultérieurement.
Vols, méfaits, voies de fait, entraves au travail des policiers, bris de condition, possession de cocaïne et de cannabis; la liste des infractions de septembre dernier pour laquelle il a plaidé coupable à la veille de son 23e anniversaire de naissance est particulièrement longue.
Le 6 septembre 2018, dans un stationnement de la région, Rancourt a commis des méfaits en fracassant la vitre arrière d’un véhicule de marque Dodge Challenger. Moins d’une heure plus tard, dans un autre stationnement, le Drummondvillois a interpellé sa victime avec un bâton de baseball avant de commettre un autre méfait sur un véhicule. Ses écarts de conduite ont causé des dommages de plus de 4500 $.
Alors qu’il était détenu au poste de police de la Sûreté du Québec, Nicolas Rancourt a commis un autre méfait en arrachant le gicleur de sa cellule, ce qui a causé un dégât d’eau, en plus de lui valoir une autre accusation.
Le malfaiteur ne s’est toutefois pas arrêté là. Le lendemain, il s’est fait prendre pour un vol à l’étalage au Maxi. La somme des objets dérobés s’élevait à 75 $. Le voleur a entravé le travail d’un agent de la paix en prenant ses jambes à son cou pour tenter de s’enfuir. Le policier l’a toutefois arrêté. Pour aider sa cause, Rancourt venait de consommer des stupéfiants, alors qu’il lui était interdit de le faire. Les policiers ont trouvé de la cocaïne et du cannabis sur lui au moment de procéder à son arrestation.
Il a commis un autre vol dans un dépanneur du centre-ville, le 27 septembre dernier, et a résisté à son arrestation. Les policiers ont dû utiliser du poivre de Cayenne pour le neutraliser.
Malgré ses aveux, Nicolas Rancourt n’est pas au bout de ses peines avec la justice. Il fait encore face à dix autres chefs d’accusation. Conduite avec les facultés affaiblies et fraude de moins de 500 $ figurent notamment sur la liste.
Son avocate, Isabelle Castonguay, a fait savoir qu’elle ne s’entend pas avec le procureur de la Couronne, Me Kevin Mailhiot, sur la peine à proposer. Ce dernier compte suggérer une sentence d’emprisonnement pour Rancourt.
Son dossier reviendra au Palais de justice de Drummondville le 27 septembre prochain.