JUSTICE. Après avoir été violent envers sa belle-fille, le 25 novembre dernier, Serge Gouin a dû répondre de ses actes, lundi, au Palais de justice de Drummondville.
Le fautif âgé de 49 ans a plaidé coupable à un chef d’accusation de voies de fait. La juge Marie-Josée Ménard de la Cour du Québec a entériné la suggestion commune qui constituait à lui offrir l’absolution conditionnelle. Gouin devra toutefois effectuer un don 200 $ à sa belle-fille, en plus de verser le même montant au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) dans un délai de huit mois.
Le soir des événements, lorsque la victime voulait quitter le domicile familial en pleine tempête, Gouin s’est objecté à ce qu’elle utilise son véhicule. Une chicane a éclaté entre les deux. Le quadragénaire, qui voulait voir sa belle-fille partir en autobus plutôt qu’avec un véhicule, l’a rejoint dans sa chambre pour la sommer d’utiliser le transport en commun, en raison des mauvaises conditions routières. Il l’a alors soulevé de terre par le manteau, en plus de lui saisir les poignets, puisqu’elle se débattait. Il lui ensuite alors infligé quelques claques au visage. La victime saignait du nez à l’arrivée des policiers.
Depuis le jour de l’agression, Gouin a quitté le domicile familial à Wickham pour ne pas entrer en contact avec la belle-fille, et ce, même s’il est le père de deux enfants de la mère de celle-ci. Son avocat, Me Jean-Claude Lagacé, a fait savoir qu’il assume les conséquences de ses gestes. Il paie notamment 800 $ en pension alimentaire mensuellement depuis son écart de conduite.
«Il reconnaît toutefois que ce qu’il a fait ce soir-là n’avait pas sa place», a déclaré Me Lagacé.
La victime tenait à être présente dans la salle de cour, au moment où Serge Gouin a plaidé coupable. Par le biais de la procureure de la Couronne, Me Justine Denis Girard, elle lui a suggéré d’aller chercher de l’aide pour gérer sa colère.
Serge Gouin sera sous probation pour une durée d’une année. Il ne pourra contacter la victime et il lui sera interdit de posséder une arme.
Selon educaloi.qc.ca, l’absolution conditionnelle est inscrite temporairement dans le casier judiciaire d’un individu pour une période de trois ans.