SPORT NAUTIQUE. L’union fait la force. Les participants à la 11e édition du Rendez-vous des bateaux-dragons de Drummondville l’ont bien démontré.
Tout au long du week-end, les bateaux-dragons se sont donnés en spectacle au parc Sainte-Thérèse. Dimanche, une douzaine d’équipes formées de femmes et d’hommes de tous âges ont défilé à tour de rôle sur la rivière Saint-François.
Placé à l’avant du bateau de type pirogue, un batteur frappe son tambour, donnant la cadence à l’équipage. Instantanément, les vingt pagaies répondent au rythme, sous les directives du barreur.
«Le truc dans ce sport, ce n’est pas d’être rapide, mais d’avoir une synchronisation parfaite», lance Martin St-Pierre, qui a rallié les troupes au sein de l’entreprise Venmar, avec sa collègue Stéphanie Chabot, en vue de cette 11e édition.
«Après quelques années d’absence, on est de retour en piste», fait savoir M. St-Pierre, dont son fils Maxime, âgé de 12 ans, prenait aussi place à bord de l’embarcation.
Portants un chapeau de vikings ainsi qu’un maquillage rouge et noir, les guerriers avaient bonne mine, après avoir effectué leur première course de la journée. En vue de la compétition, ils se sont rassemblés à quatre reprises au parc Poirier. «On s’est pratiqué sur l’eau avec des embarcations. Ça permet d’apprendre à se connaître en dehors du travail et surtout, à renforcer l’esprit d’équipe», soutient-il.
Sans surprise, le président de Venmar, David Barrow, a approuvé l’initiative des employés de l’entreprise dont le siège social est établi à Drummondville. «C’est symbolique. C’est un sport qui nous amène à communiquer et à établir des stratégies ensemble. Ça favorise aussi les saines habitudes de vie», mentionne-t-il.
En plus de Venmar, d’autres entreprises d’ici étaient inscrites au volet corporatif, récréatif et familial, telles que Soprema et Canimex, mais aussi des organisations comme le Regroupement interculturel de Drummondville et la Fondation Sainte-Croix/Hériot.
D’ailleurs, chaque équipe a pagayé pour la bonne cause. Les sommes amassées seront remises au Centre communautaire Pierre Lemaire (CCPL) ainsi qu’au Centre communautaire Drummondville-Sud (CCDS), dont leurs directrices générales font partie de l’organisation.
«Les enfants aux besoins particuliers pourront en bénéficier. Cette année, nous en comptons environ une soixantaine dans nos camps de jour, dans les deux centres», indique la directrice générale du CCDS, Natalie Théroux.
L’an dernier, l’événement a permis de recueillir un montant de 8 000$.
