JUSTICE. Carlos Julian Mazuera et Cristian Yair Sequea, les deux accusés dans l’histoire de la violente agression à l’arme blanche survenue au centre-ville de Drummondville, dans la nuit du 22 février dernier, reviendront au Palais de justice de Drummondville le 11 novembre prochain pour y subir leur enquête préliminaire.
Il y a quelques jours, sans toutefois renoncer à l’enquête sur remise en liberté, l’avocat de Sequea, Me Jasmin Laperle n’a présenté aucune preuve pour que son client puisse être libéré lors des procédures judiciaires. Me Laperle a toutefois précisé qu’une autre demande pourrait être faite dans trois mois pour la tenue d’une enquête sur remise en liberté. Dans ce dossier, le jeune homme âgé de 22 ans est accusé de complot, de voies de fait graves et de voies de fait, alors qu’il utilisait une arme. Une opération policière avait permis de le retrouver et de procéder à son arrestation, le 17 avril dernier. Il est incarcéré depuis.
De son côté, Carlos Julian Mazuera a été arrêté le 2 mars. La juge Marie-Josée Ménard a refusé de le remettre en liberté pour la durée des procédures judiciaires. Il fait face aux mêmes accusations que son présumé complice.
Celles-ci, rappelons-le, font suite à l’événement du 22 février dernier survenu sur la rue Lindsay, dans le stationnement du Bistro de la gare, alors qu’un jeune homme âgé de 19 ans a été blessé par une arme blanche. La victime a survécu à ses blessures, après avoir été transférée au CHUS de Fleurimont.
En guise d’information, le Code criminel canadien stipule que quiconque commet des voies de fait graves est passible d’un emprisonnement maximal de 14 ans.