MUSIQUE. Hein Cooper a mis les pieds pour la première fois au Québec alors qu’il ne savait même pas que l’endroit existait. Il est tout de suite tombé en amour avec la belle province et ce fut réciproque. Le chanteur international sera de passer sur la scène de la Sainte-Paix, le 13 juin prochain.    Â
Hein Cooper, originaire de l’Australie, se souvient comme si c’était hier de son dernier passage à Drummondville. «Pour une raison qui m’échappe, je me rappelle de grands arbres, dont les feuilles étaient complètement rouges. Ça m’a vraiment marqué, car il n’y a pas ça en Australie. C’était magnifique», a-t-il raconté avec un accent étranger. Les grands arbres dont il parle, ce sont ceux qui ornent la terrasse de la Sainte-Paix. Le 13 juin prochain, Hein Cooper foulera à nouveau les planches du pub drummondvillois.
«Quand je suis venu ici pour la première fois, je ne savais même pas que le Québec existait. J’ai immédiatement aimé l’endroit, l’énergie et surtout les gens. J’aime beaucoup le fait qu’il y ait quatre saisons. Même si je sais que l’hiver peut être difficile, je pense que c’est un moment unique», a-t-il avoué, au bout du fil.
C’est par un concours de circonstances que Hein Cooper a fait la rencontre de Franz Schuller en Australie. Ce dernier occupe un poste d’agent d’artistes chez Indica, une maison de disque montréalaise. «Il m’a invité à passer du temps au Québec et à son studio, pour voir si j’aimais l’endroit. C’est ici que j’ai enregistré mon premier album, The Art of Escape, a fait savoir M. Cooper. Le Québec, c’est une vraie maison pour ma musique. J’ai trouvé une place pour ma créativité».
D’ailleurs, sur cet album se retrouve la chanson Rusty pour laquelle la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) a décerné le prix «chanson populaire» en 2018.
De la créativité à la musique
Le lendemain de son spectacle à la Sainte-Paix, Hein Cooper sortira son deuxième album, Underneath it all.
«C’est vraiment excitant, je pense que c’est un très bon album», a-t-il laissé entendre.
Lors de l’écriture de ce second album, l’artiste a pris en considération le fait qu’il performe en solo sur la scène, un détail qui a influencé la sonorité de ses nouvelles compositions.
«Quand j’ai enregistré le premier album, je n’avais pas fait beaucoup de spectacles. J’ai fait ce que je voulais avec ma musique, mais parfois c’était difficile d’amener mes chansons sur scène puisque je suis seul. Dans ce nouvel album, j’ai pris ce qui a de bon avec le folk et je l’ai mélangé avec une production plus moderne», a-t-il expliqué.
En plus d’avoir le rôle de coproducteur, Hein Cooper écrit toutes ses chansons. Pour cela, il s’inspire un peu d’artiste comme Chet Faker, de son quotidien et de ses origines australiennes.
«Je suis d’une petite ville, Milton, qui est située à trois heures de voiture de Syndey. C’est un endroit entouré par la nature et la plage n’est pas très loin. C’est une place idéale où tu te sens loin de tout. Je pense que cet environnement a influencé ma musique. J’écris beaucoup à propos de la nature et du calme», a souligné Hein Cooper.
Alors qu’il sera de passage sur la scène de la Sainte-Paix moins de 24 heures avant la sortie de son deuxième album, Hein Cooper a bien l’intention de présenter ses nouvelles compositions au public drummondvillois.