JUSTICE. Jonathan Lajoie connaîtra son sort le 12 juin prochain, après avoir été impliqué dans plusieurs histoires de drogues. Il avait également reconnu, au préalable, s’être livré à des voies de fait sur une fugueuse.
L’homme âgé de 39 ans a plaidé coupable, le 31 mai dernier, au Palais de justice de Drummondville, à 13 chefs d’accusation. Des représentations sur sentence précèderont l’imposition de sa peine, le 12 juin prochain. Son avocat, Me Renaud Blanchette, a fait savoir que les deux partis ne s’entendent pas sur une suggestion commune.
Le 1er février 2018, les policiers se sont rendus au domicile de Lajoie sur la rue Saint-Alphonse, à Drummondville, après avoir été informés par un voisin qu’une violente altercation se déroulait. D’ailleurs, le Victoriavillois David Laroche a écopé d’une sentence de 60 jours de prison, en avril dernier, parce qu’il a fracassé le nez et deux côtes de Jonathan Lajoie, lors de cette agression. Le père de famille croyait que Lajoie vendait des stupéfiants à son fils et il voulait lui régler son compte.
Les policiers ont ensuite obtenu un mandat de perquisition. Ils ont saisi 16,75 grammes de cocaïne, près de 9 grammes de crack, 1084 grammes de cannabis et 7 plants qui étaient en mauvais état.
Le 11 avril 2018, après avoir contacté les forces de l’ordre, puisqu’une dame souffrait d’une surdose, Jonathan Lajoie a commis un méfait. Lorsque les policiers sont entrés, ils ont constaté que le cellulaire de la femme était fonctionnel. Après la surdose mortelle de la dame, les autorités ont voulu récupérer le téléphone de la défunte, mais celui-ci a été brisé par Jonathan Lajoie au préalable, avant le début de l’enquête du coroner.
Brûlée par une pipe à crack
Dans un autre dossier, vers le 28 avril 2018, Lajoie s’est introduit par effraction dans la demeure de sa victime, avant de commettre des voies de fait avec lésions. Il a utilisé une pipe à crack chaude qu’il a placé sur la paume de la main de sa victime qui a été brûlée au troisième degré, causant une blessure de près de deux pouces. Le lendemain, Lajoie s’est présenté au domicile de sa victime, après avoir essayé de la contacter. Celle-ci s’était barricadée dans sa demeure en positionnant des meubles devant la porte. Le Drummondvillois a «défoncé la porte» avant d’entrer, a indiqué la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, lors de la lecture des faits. Lajoie voulait récupérer un cellulaire qui lui appartenait. Il a trouvé la dame qui a contacté les policiers, après le départ du Drummondvillois.
Il avait également enregistré un plaidoyer de culpabilité avoir été impliqué dans l’histoire d’une fugueuse qui cherchait à se cacher le 15 décembre dernier. Il s’est d’ailleurs livré à des voies de fait sur celle-ci. Une perquisition de la résidence de Lajoie, quatre jours plus tard, a permis aux forces de l’ordre de découvrir de l’hydromorphone, du crack et de la cocaïne, du méthylphénidate (un psychostimulant) et de la psylocine (champignons magiques). Lajoie aussi avoué avoir eu en sa possession du cannabis.
Rappelons que Jonathan Lajoie est détenu depuis le 16 janvier 2019.